| BUNKER, subst. masc. A.− SP. (golf). Trou de sable qui défend le green [cf. Jeux et sp., 1967, p. 1421 (encyclop. de la Pléiade)]. Elle trouva sa balle dans le grand bunker transversal (Tennis et Golf,1 juill. 1933, p. 12 dans A.-O. Grubb, French sport Neologisms, 1937, p. 22). B.− Réduit fortifié et enterré, à l'abri des projectiles de guerre. Rem. Attesté dans Lar. encyclop., Rob. Suppl. 1970 et Lar. Lang. fr. PRONONC. : [buŋkε:ʀ], [-kœ:ʀ], [bœ
ŋkœ:ʀ] Pt Rob. et Rob. Suppl. 1970 donnent la 1resolution. Pt Lar. 1968 donne la 2e. Warn. 1968 distingue [bœ
ŋkœ:ʀ] (obstacle d'un parcours de golf) et [buŋkœ:ʀ] ou [-kε:ʀ] (casemate); cf. aussi Lar. encyclop. ÉTYMOL. ET HIST.
I.− 1933 jeu de golf, supra.
II.− Ca 1942 milit. (d'apr. Rob. Suppl.).
I angl. bunker, terme récent (attesté seulement ca 1758 au sens de « banc », « banc servant de coffre », spéc. 1838 « coffre, soute à charbon à bord d'un navire ») NED, 1824 terme de golf (Scott, ibid.), d'orig. inc. (NED, ODEE); un rapprochement avec bank « talus, banquette » fait difficulté du point de vue phonétique. II all. Bunker empr. au xixes. à l'angl. bunker (supra) au sens de « entrepôt à charbon dans une usine, soute à charbon dans un navire » (Kluge20); au cours de la 1reguerre mondiale, sert à désigner un abri blindé, v. aussi F. Maurer et F. Stroh, Deutsche Wortgeschichte, Berlin, t. 2, 1943, p. 401. BBG. − Becker 1970, passim. |