| BRÛLE-PARFUM(S),(BRÛLE-PARFUM, BRÛLE-PARFUMS) subst. masc. Vase, réchaud ouvragé, dans lequel on brûle des substances aromatiques : 1. De six brûle-parfums disséminés dans la pièce montaient d'invisibles colonnes de fumée odorante.
Benoit, L'Atlantide,1919, p. 258. − P. métaph., arg. Revolver : 2. Le Stéphanois retourne dans la cabine téléphonique récupérer ses brûle-parfum [= les deux revolvers qu'il y avait planqués derrière une pile de bottines].
A. Le Breton, Du Rififi chez les hommes,1953, p. 219. Prononc. et Orth. : [bʀylpaʀfœ
̃]. Lar. 19e-Pt Lar. 1906 : brûle-parfums au sing. et au plur. Guérin 1892 emploie comme vedette brûle-parfum ou brûle-parfums. Ac. 1932, Lar. 20e, Lar. encyclop. donnent brûle-parfum inv. Rob. note au sing. brûle-parfum et admet pour le plur. brûle-parfum ou -parfums. Étymol. et Hist. [Attest. en 1785 dans Encyclop. méthod. d'apr. Dauzat 1973, Pt Rob., Lar. Lang. fr., sans réf.]; 1856 (E. et J. de Goncourt, Journal, p. 286). Composé de la forme verbale brûle (brûler*) et de parfum*. Fréq. abs. littér. : 15. BBG. − Darm. 1877, p. 163. |