| BRUNELLE, subst. fém. BOT. Plante dicotylédone, herbacée, vivace, de la famille des labiées (cf. prunelle) : L'été couronné d'origan et de brunelles bleues vint et passa.
Jammes, Le Roman du lièvre,Almaïde d'Étremont, 1901, p. 208. Prononc. : [bʀynεl]. Étymol. et Hist. [1564 bot. prunelle (J. Thierry, Dict. fr.-lat., Paris)]; 1694 brunelle (Tournefort, Bot., t. 1, p. 151). Empr. au lat. médiév. brunella, prunella (viiie-xies., Glossae latino-theodiscae, 516, 3, 550, 3 dans Mittellat. W. s.v., 1589, 67), croisement du b. lat. brunus (brun*) et d'un dér. en -ella, de pruna (prune*; cf. aussi brugnon); le mot a été rapproché de l'all. Braüne « angine » [maladie que soigne la brunelle] (dér. de braun « brun » en raison de la coloration du visage qu'entraîne cette maladie) 1525 breune, Paracelse, 1528 preune dans Kluge20. |