| * Dans l'article "BROUETTER,, verbe trans." BROUETTER, verbe trans. Transporter quelque chose dans une brouette. Brouetter du sable. ♦ Absolument : 1. Wilhelm lui, était un petit villageois, râblé, solide. Il travaillait du matin au soir. (...) Il se donnait un mal extrême, manœuvrait le râteau, la bêche, le sécateur, brouettait, fumait, nettoyait, revenait le soir radieux et fourbu.
Van der Meersch, Invasion 14,1935, p. 385. − P. métaph. : 2. ... quelques pauvres diables de gâcheurs politiques lesquels s'imaginent qu'ils bâtissent un édifice social parce qu'ils vont tous les jours à grand'peine, suant et soufflant, brouetter des tas de projets de loi des Tuileries au Palais-Bourbon...
Hugo, Le Roi s'amuse,1832, p. 351. PRONONC. : [bʀuεte] ou [bʀuete], (je) brouette [bʀuεt]. Passy 1914 transcrit la 2esyll. de l'inf. par [ε] ouvert (cf. Nod. 1844, Littré, DG et aussi Fér. 1768 qui note è moyen). Pt Rob. la transcrit avec [e] fermé. Cf. aussi Fér. Crit. t. 1 1787, Land. 1834, Gattel 1841 et Fél. 1851. Warn. 1968 transcrit [ε] pour le lang. soutenu, [e] fermé pour le lang. courant. ÉTYMOL. ET HIST. − 1304 (A.N. KK 393, fo21 dans Gdf. Compl. : Por le tere a broouter); 4equart xives. broueter (Froissart, Chroniques, B.N. 2644, fo206 vo, ibid.).
Dér. de brouette*; dés. -er. STAT. − Fréq. abs. littér. : 8. DÉR. Brouettage, subst. masc.,rare. Transport à l'aide d'une brouette (cf. brouette B). Le brouettage présente sur le traînage l'avantage de localiser le glissement à la circonférence de l'essieu, et non plus sur la jante (J.-N. Haton de La Goupillière, Cours d'exploitation des mines,1905, p. 677).− Seule transcr. dans Littré : brou-è-ta-j'. − 1reattest. 1867 (Lar. 19e); suff. -age*. BBG. − Goug. Lang. pop. 1929, p. 34. |