| BRIMBALE, BRINGUEBALE, subst. fém. TECHNOL. Levier qui sert à actionner le piston d'une pompe à eau. − Spéc., MAR. ,,Système de balancier sur lequel peuvent agir plusieurs hommes, et qui sert à actionner les pompes et le guindeau des navires du commerce`` (Soé-Dup. 1906). C'était un guindeau muni de bringuebales, comme les pompes à incendie (Verne, Les Enfants du capitaine Grant,t. 3, 1868, p. 54). Prononc. et Orth. : [bʀ
ε
̃bal], [bʀ
ε
̃gbal]. Ac. 1798 donne uniquement brimbale. Le reste des dict. dont Ac. 1835-1932 enregistre brimbale et aussi la forme bringuebale. Ac. 1835-1932, Lar. 19e, Guérin 1892 et Quillet 1965 signalent : ,,En termes de marine on dit aussi bringuebale.`` En plus de brimbale et de bringuebale Rob. note brinqueballe, qu'on peut trouver aussi écrit brinquebale avec un seul l (cf. Baudelaire, Les Aventures d'Arthur Gordon Pym, trad. de E. Poe, 1858, p. 105). Étymol. et Hist. 1. Av. 1593 brimballe « chose qui s'agite, grelot, clochette » (Guill. Bouchet, 11eSeree − II, 234 − dans Hug.) − xvies., Hug.; 2. 1634 brinbale, bringuebale « levier que l'on fixe au sommet de la verge au bout de laquelle est le piston, pour mouvoir ce piston dans la pompe et par son moyen, vider l'eau de la cale » (Étienne Cleirac, Termes de Marine dans Jal1). Déverbal de brimbaler*; le sens 2 à rapprocher de brinqueballe, v. brimbaler*. Fréq. abs. littér. : Bringuebale : 2. BBG. − Jaberg (K.). Zu den französischen Benennungen der Schaukel. Lautverstärkung und Lautvertauschung. Vox rom. 1945/46, t. 8, p. 16. − Sain. Sources t. 2 1972 [1925], p. 14. |