| ![]() ![]() ![]() ![]() BREQUIN, subst. masc. TECHNOL. Mèche d'un vilebrequin. − P. plaisant., interj. : − Tourneur, holà! Tourneur, as-tu vu ton ami Pharnacope aujourd'hui?
− Non.
− Est-ce qu'il peste toujours?
− Oui.
− Contre l'homme?
− Apparemment.
− Il a tort!
− Tort! Hé, qui, mille millions de milliards de varlopes et brequins! ne se souviendrait d'avoir été saboulé ainsi?
Cladel, Ompdrailles,1879, p. 176. Prononc. : [bʀ
əkε
̃]. Étymol. et Hist. 1. 1627 vilebrequin pour vilebrequin (Marin Mersenne, Traité de l'Harmonie universelle dans IGLF Techn.); 1676 brequin « vilebrequin » (A. Félibien, Des Principes de l'archit., ...,); 2. 1751 « mèche de vilebrequin » (Encyclop. t. 2). Issu par aphérèse de vilebrequin* (A. Thomas dans Romania, t. 26, p. 452; FEW t. 17, p. 584a; EWFS2; REW3, no9541a, pour la forme pic. breké); l'hyp. d'un empr. au néerl. boorkijn, boorken « vrille, petite vrille » (Barb. Misc. 4, 1928-32, p. 19; Boulan, p. 136; Valkh., p. 75) supposerait que brequin n'ait été rapproché de vilebrequin qu'apr. une certaine période d'autonomie, ce qui est infirmé par les premières attest. dont on dispose actuellement. Fréq. abs. littér. : 1. BBG. − Boulan 1934, p. 136. |