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BRÉLAGE, BRÊLAGE, BRELLAGE, subst. masc.
A.− P. ET CH. Assemblage destiné à fixer les poutrelles du tablier d'un pont provisoire sur les corps de support de ce dernier, au moyen de cordes.
Rem. Attesté dans la plupart des dict. gén. du xixeet du xxesiècle.
B.− P. ext.
1. Nœud destiné à fixer deux ou plusieurs pièces de bois en contact soit définitif (constructions stables), soit temporaire (passerelles, astuces de camps). Brélage bout à bout; brélage droit, diagonal, carré, triple (cf. L'Ami du campeur, Neufchâtel, Paris, Delachaux et Niestlé, 1951, p. 272) :
1. Voici, en B, un bon et mauvais brélage. Le brélage fait avec deux bois entaillés tient mieux et emploie moins de ficelle. A. Boekholt, Mains habiles,Paris, Presses d'Île-de-France, 1950, p. 59.
2. TECHN. MILIT. Sorte de sangles en toile portées par certains soldats au dessus de leur tenue de combat :
2. Les soldats ajustaient sur leurs épaules les brêlages de toile soutenant les lourds étuis de chargeurs de M.A.T. ou de F.M., les grenades et le bidon rempli d'eau ou de thé. Y. Courrière, La Guerre d'Algérie,L'Heure des colonels, Paris, Fayard, 1970, p. 78.
Orth. Var. brélage dans Lar. 19e, Lar. 20e. Pour cette graph. dans la docum., supra ex. 1. Brêlage, Littré, Guérin 1892 et Quillet 1965 (simple vedette de renvoi à brellage dans ces 2 dict.) et dans Lar. encyclop. Pour cette graph. dans la docum. supra ex. 2. Brellage dans Lar. 19e, Nouv. Lar. ill. et Littré, Lar. 20e(synon. de brêlage) et dans Guérin 1892. Brèlage dans Rob. Étymol. et Hist. 1863 brêlage et brellage (Littré). Dér. de brêler*, breller; suff. -age*.