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BRELANDIER, IÈRE, subst.
Vx, péj. Personne qui fréquente les tripots, qui joue continuellement aux cartes :
Arrosant de champagne mes victoires au passe-dix; noyant dans le Nuits mes défaites au quincove, je courais du tripot au cabaret et du cabaret au bordel public, partout salué roi des brelandiers et empereur des biberons. Milosz, L'Amoureuse initiation,1910, p. 199.
Rem. Attesté dans la plupart des dict. généraux.
PRONONC. : [bʀ əlɑ ̃dje], fém. [-jε:ʀ].
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. 1381 bellengier « tenancier d'un lieu de jeux » (Archives JJ 119, pièce 188 dans Gdf.); 1386 bellandier (Ibid., pièce 278, Ibid.); 2. a) 1562 subst. « joueur, homme qui fréquente les maisons de jeu » (L'Adieu de la Messe ds Rec. de Poésies fr. des XVeet XVIes. par A. de Montaiglon et J. de Rothschild, t. 13, p. 360); b) 1581 adj. « adonné au jeu » ici fém. brelandiere (Fr. d'Ambroise, Dialogues et Devis des Damoiselles, I, 74 vodans Hug. : mensongere et brelandiere). Dér. de brelan* (également sous les formes berlenc, beelenghe, bellenc, berlant); suff. -ier*.
STAT. − Fréq. abs. littér. : 5.