| BRANCHU, UE, adj. A.− [En parlant d'un végétal] Qui est pourvu de grosses branches, touffues et nombreuses. Un arbre branchu; p. ext. un chou branchu. Des sapins exubérants, jamais taillés, branchus du pied au faîte (Romains, Les Copains,1913, p. 268). Rem. 1. Attesté dans la plupart des dict. généraux. 2. Cet adj. est toujours postposé au substantif. − P. anal., littér. [En parlant d'un cerf, ou de tout autre animal à bois ou à cornes] . Sa tête [du bélier] branchue flottait sur le flot des bêtes comme une souche de chêne sur la Durance d'orage (Giono, Le Grand troupeau,1931, p. 19). − P. métaph., rare, littér. [En parlant d'un inanimé concr., le plus souvent d'un escalier] Qui présente une ou plusieurs divisions, ramifications. Un escalier étroit, branchu comme une artère (G. Duhamel, Chronique des Pasquier,Vue de la Terre promise,1934, p. 42);[un livre] branchu, hirsute, bossu (Gracq, Un Beau ténébreux,1945, p. 133). B.− Canard branchu. Canard qui possède la particularité de se brancher, de percher sur une branche pour la nuit (cf. G. Guèvremont, Le Survenant, 1945, p. 75). Rem. Attesté dans Lar. 19e, Littré, Nouv. Lar. ill. 1reattest. ca 1160 (Enéas, éd. J.-J. Salverda de Grave, 2413); dér. de branche* étymol. 1, suff. -u*. − [bʀ
ɑ
̃
ʃy]. − Fréq. abs. littér. : 21. |