| BRANCHIE, subst. fém. ICHTYOL. (gén. au plur.). Organe respiratoire des animaux aquatiques, de forme et de taille très différentes suivant les espèces, et assurant par osmose les échanges gazeux entre le sang et le milieu ambiant. Branchies trachéennes (contenant des capillaires trachéens), branchies sanguines (pauvres de vaisseaux sanguins). Synon. ouïes :L'eau que ces animaux respirent entre par la bouche, passe entre les feuillets des branchies, baigne les vaisseaux nombreux qui s'y trouvent; et comme cette eau est mélangée d'air, ou en contient en dissolution, cet air, quoiqu'en petite quantité, agit sur le sang des branchies et y opère le bénéfice de la respiration.
Lamarck, Philos. zool.,t. 1, 1809, p. 156. SYNT. Branchies caudales (placées à l'extrémité du corps de certaines larves), branchies aériennes*, aquariennes*, fixes, libres. Rem. Attesté dans la plupart des dict. gén. du xixeet du xxes. à partir de Ac. 1798. Prononc. et Orth. : [bʀ
ɑ
̃
ʃi]. La majorité des dict. enregistre la vedette au plur. sauf Lar. encyclop. et Pt Rob. qui donnent branchie subst. fém. Étymol. et Hist. 1690 (Fur.). Empr. au lat. branchiae (Columelle dans TLL s.v., 2163, 72) lui-même empr. au gr. plur. neutre β
ρ
α
́
γ
χ
ι
α. Fréq. abs. littér. : 345. |