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BRANCHE-URSINE, BRANC-URSINE, BRANQUE-URSINE, subst. fém.
BOT. Acanthe sans épines, dont la feuille présente une forme qui rappelle celle de la patte d'ours.
Rem. 1. Attesté dans la plupart des dict. gén. du xixeet du xxes. à partir de Ac. 1798. 2. On appelle fausse branc-ursine la berce* des prés.
Prononc. et Orth. : [bʀ ɑ ̃ ʃyʀsin]. Seule transcr. de la forme branc-ursine dans Littré et dans DG : bran-kur-sin'; seule transcr. de la forme branque-ursine dans DG : bran-kur-sin'. Ac. 1798 enregistre uniquement la forme branche-ursine. Cf. aussi Land. 1834, Gattel 1841, Nod. 1844, Besch. 1845 (qui écrit branche ursine sans trait d'union), Pt Lar. 1906 et Rob. Ac. 1835 note, s.v. branche-ursine : ,,Quelques-uns disent brancursine.`` Cf. aussi Ac. 1878 qui écrit : branc-ursine et Lar. 19e: ,,on dit mieux branc-ursine``. Littré, Nouv. Lar. ill. et Lar. 20eadmettent branche-ursine ou branc-ursine. DG, s.v. branc-ursine, renvoie à branche-ursine. Il emploie comme vedette branche-ursine et branque-ursine. Quillet 1965 admet les 3 formes. Étymol. et Hist. xves. brance ursine (Grant Herbier, § 48 dans Gdf. Compl.), forme isolée; 1549 branque ursine (Entrée d'Henry II a Paris, fo6 ro, ibid.) − 1771, Trév.; 1600 Branche ursine (O. de Serres, 624 dans Littré); 1863 branc-ursine (Littré). Empr. au lat. médiév. branca ursina (viiie-ixes. dans Mittellat. W., s.v. branca, 1562, 55), composé de branca « patte » (branche*) et de ursinus dér. de ursus (ours*) en raison de la ressemblance de cette plante avec une patte d'ours.
BBG. − Rommel (A.). Die Entstehung des klassischen französischen Gartens im Spiegel der Sprache. Berlin, 1954, p. 105.