Police de caractères:

Surligner les objets textuels
Colorer les objets :
 
 
 
 
 
 

Entrez une forme

options d'affichagecatégorie :
* Dans l'article "BOULON,, subst. masc."
BOULON, subst. masc.
TECHNOLOGIE
A.− Vx. ,,Moule de fer rond pour faire les tuyaux de plomb. Pièce du métier de tisserand`` (Ac. Compl. 1842).
B.− Tige de fer filetée, ronde ou prismatique, comportant une tête et un écrou et servant à relier entre elles des pièces de bois ou de métal. Assemblage par boulons; visser, dévisser un boulon.
Spécialement
CARR. Boulon d'ancrage. ,,Boulon de grande longueur dont l'une des extrémités est munie d'une tête extensible pour accrocher un banc du ciel défectueux aux bancs supérieurs`` (Noël 1968).
CH. DE FER. Boulon d'articulation, d'attelage, d'éclisses, de suspension
RELIURE. Clou utilisé par les relieurs.
Rem. Attesté dans la plupart des dict. gén. du xixes. et dans les Lar. au xxes.
Pop. [P. réf. au caractère répétitif du travail qui consiste à] visser des boulons. ,,Travailler à la chaîne`` (Lar. Lang. fr.).
Prononc. : [bulɔ ̃].
Étymol. ET HIST. − 1. xiiies. boullon (Fonds Godefroy, ms. déposé à l'Institut Catholique, Paris d'apr. DG); 1360 bouillon « petite masse ronde » (Inventaire de Louis d'Anjou, no363 dans Gay); 2. 1319-27 « pièce de fixation ou d'assemblage » (Archives hospitaux de Paris, II, 65 dans Gdf. Compl., s.v. limande). Dér. de boule*; suff. -on*; le sens 2 est une spécialisation du sens 1 pour les pièces d'assemblage munies d'une tête ronde; au même sens de « petite masse ronde » est attesté dès 1295 un lat. médiév. bolinus (Thesaur. Sedis Apostol., fo32 dans Gay, cf. également Du Cange, s.v. bolinus).
STAT. − Fréq. abs. littér. : 72.
DÉR. 1.
Boulonnerie, subst. fém.a) Fabrique de boulons et écrous forgés. b) ,,Partie de la grosse quincaillerie qui concerne la vente des boulons`` (Lar. 19e, Lar. encyclop.). [bulɔnʀi]. 1reattest. 1866 (Lar. 19e); dér. de boulon, suff. -erie*.
2.
Boulonnier, subst. masc.,,Ouvrier qui exécute à la machine des corps de boulons`` (Mét. 1955). On avait encore baissé la journée des boulonniers; de neuf francs, elle était tombée à sept francs, à cause des machines qui, maintenant, faisaient toute la besogne (Zola, L'Assommoir,1877, p. 640). Seule transcr. dans Littré et DG : bou-lò-nyé. 1reattest. 1866 (Lar. 19e); dér. de boulon, suff. -ier*. Fréq. abs. littér. : 2.
BBG. − Rommel (A.). Die Entstehung des klassischen französischen Gartens im Spiegel der Sprache Berlin, 1954, p. 170.