| BOULAIE, BOULERAIE, subst. fém. A.− SYLVIC. Plantation de bouleaux : Le cheval porte Raimondin, à sa guise.
Sans qu'il lui tire la bride ou le conduise,
Le cheval galope à travers la boulaie.
Moréas, Les Cantilènes,Mélusine, 1886, p. 228. Rem. Attesté dans la plupart des dict. gén. du xixeet du xxesiècle. B.− P. anal., anc. coutume. ,,Masse courte faite de bois ou de cuir bouilli et que portaient autrefois les huissiers et les sergents de police`` (Nouv. Lar. ill.). Rem. Attesté dans Besch. 1845, Guérin 1892, Lar. 19e, Lar. encyclop. 1reattest. 1294 boleye (Abb. de Pontlevoy, Arch. Loir-et-Cher dans Gdf.), attest. isolée; 1798 boulaie (Ac.), qualifié de ,,peu usité`` par les dict. de l'Ac. dep. 1835; 1838 bouleraie (Ac. Compl. 1842) − Lar. 19e; dér. de l'a. fr. boul (bouleau*), suff. -(er)aie*. − [bulε]. Passy 1914 note également la possibilité de prononcer la finale [-lε
ˑj]. Homon. boulet, boulai(s), boulai(en)t de bouler. La majorité des dict., dont Ac. 1798-1932, donne boulaie. Ac. Compl. 1842 enregistre bouleraie. Besch. 1845, Lar. 19eet Quillet 1965 consacrent 2 vedettes indépendantes à boulaie et à bouleraie. Pour le terme qui désigne le fouet, Guérin 1892 écrit boulaie, boulaye, boullaye. − Fréq. abs. littér. : 3. |