| BOUILLOT(T)ER,(BOUILLOTER, BOUILLOTTER) verbe intrans. Bouillir doucement : Un chou qui bouillotait doucement dans la cuisine emplissait le restaurant de son odeur fétide.
G. Roy, Bonheur d'occasion,1945, p. 372. Rem. Attesté dans la plupart des dict. gén. du xixeet du xxesiècle. 1reattest. 1834 (Balzac, Eugénie Grandet, p. 202); dimin. de bouillir*, suff. -ot(t)er*. − [bujɔte]. Littré, seul dict. du xixes. à transcrire le verbe, note [χ] mouillé. DÉR. Bouillottement, subst. masc.,,État d'un liquide qui bouillotte`` (Lar. 20e, Lar. 3). Ce fourgonnement et ce bouillottement traversaient à peine la paroi du taudis (A. Arnoux, Le Rossignol napolitain,1937, p. 10).− 1reattest. 1928 (Lar. 20e); dér. de bouillotter, suff. -ment1*. |