| BOUCARO, subst. masc. Sorte d'argile poreuse que l'on trouve en Espagne et utilisée en poterie pour faire notamment des vases à rafraîchir. Prononc. et Orth. Dernière transcr. dans DG (forme boucaro) : bou-kà-ro. La majorité des dict. enregistre la forme boucaro. Littré : ,,On trouve aussi bocaro*, bucaro``. Cf. également Nouv. Lar. ill et Pt. Lar. 1906. Lar. 20e: ,,on dit aussi bucaro, bocaro et bucchero``. Guérin 1892 admet parallèlement comme vedette boucaro, bocaro ou bucaro. Ac. Compl. 1842, s.v. boucaro renvoie à bujaro : ,,Mot espagnol que l'on prononce boukharo.`` Étymol. et Hist. 1680 « terre argileuse utilisée pour fabriquer des vases » (Lettres de Mmede Villars, 6 mars dans Boulan, p. 64 : tasses de Boucaro). Empr. à l'esp. búcaro « id. » d'abord « vase d'argile », attesté dep. ca 1530 (d'apr. Breve Cor. s.v.) empr. prob. par l'intermédiaire du port. púcaro (attesté, dep. fin xives.), à une forme mozarabe tirée du lat. poculum « coupe » (v. Cor. t. 1, s.v. búcaro). BBG. − Boulan 1934, p. 63. − Rupp. 1915, p. 106. − Schmidt 1914, p. 145. |