| BOTTELAGE, subst. masc. AGRIC., HORTIC. Opération qui consiste à botteler un végétal, soit à la main, soit à l'aide d'une machine : ... elle [la maîtresse de poste] envoyait son homme à la récolte et ses postillons au bottelage en leur disant, à cent livres près, la quantité que tel ou tel pré devait donner.
Balzac, Ursule Mirouët,1841, p. 45. Rem. Attesté dans la plupart des dict. gén. à partir de Ac. 1798. − Spéc., TECHNOL. Action de redresser et de lier des verges de fer. Rem. Attesté dans la plupart des dict. gén. du xixeet du xxes., à partir de Ac. Compl. 1842, et dans Chesn. 1857. Prononc. : [bɔtla:ʒ]. Étymol. et Hist. 1. 1351 dr. médiév. botelaige « droit payé sur le foin ou la paille » (Aveu de Châteauvieux, ap. Le Clerc de Douy, t. I, fo54 vo, A. Loiret dans Gdf. Compl.) − 1511 (L. Brièle, Comptes de l'Hôtel-Dieu de Paris, t. 3, p. 143); 2. 1636 bottelage « action de botteler du foin » (Monet, Invantaire des deux lang. fr. et lat., Lyon). Dér. de botteler*; suff. -age*. |