| * Dans l'article "BORE,, subst. masc." BORE, subst. masc. CHIM. Corps simple, métalloïde dur et noirâtre, se rapprochant du carbone. Acier au bore (Goldschmidt, L'Aventure atomique,1962, p. 210).Rem. Boro- entre comme 1erélément de compos. dans la formation de subst. (et des adj. correspondants) : borosilicate, subst. masc. ,,Sel double formé de la combinaison d'un borate et d'un silicate : ce verre [le pyrex] est un borosilicate de composition`` (C. Duval, Le Verre, 1966, p. 13); verre boro-silicaté (F. Meyer, P. Grivet, Le Verre, Paris, P. U. F., 1947, p. 37); borohydrures d'aluminium, de radium, de potassium (Hist. gén. des sc., t. 3, vol. 2, 1964, p. 429); borotartiate d'aluminium (P. Lebeau, G. Courtois, Traité de pharm. chim., t. 1, 1929, p. 761). Prononc. : [bɔ:ʀ]. Homon. bord, bort. Étymol. et Hist. 1809 (Gay-Lussac, Thenard, Extr. d'un mém. lu à l'Institut National le 14 nov. 1808 dans Mém. de phys. et de chim. de la Société d'Arcueil, t. 2, p. 315 : tout nous prouve que le radical boracique, que nous nous proposons d'appeler bore, est d'une nature particulière, et qu'on doit le placer à côté du charbon, du phosphore et du soufre). Tiré de borax* par dér. régr., -ax étant senti comme suff. Le bore avait déjà été découvert en oct. 1807 par l'Anglais Sir Humphrey Davy, qui lui donna le nom de boracium (1808), puis de boron (1812) d'apr. la termin. de carbon (NED, s.v. boracium, boron). Fréq. abs. littér. : 9. DÉR. Borure, subst. masc.,,Combinaison du bore avec un corps simple`` (Lar. encyclop.). Borure de magnésium. − Seule transcr. dans Littré et DG : bò-rùr. − 1reattest. 1820 (Nysten Suppl.); dér. de bore, suff. -ure*. BBG. − Pamart (P.). De l'alchim. à la chim. Vie Lang. 1969, p. 138. |