| BONNE-MAIN, subst. fém. Rare. Pourboire, gratification : ... il [Arthur] revenait sans cesse sur ses exigences (...) oubliait le conclu, ajoutait un pourcentage de course de nuit à un pourboire et à un rabiot de bonne-main, approuvé par son écho fidèle.
A. Arnoux, La Nuit de Saint-Avertin,1942, p. 86. Rem. Attesté aussi dans Littré, Nouv. Lar. ill., Pt Lar. 1906, Lar. 20e, Quillet 1965. PRONONC. ET ORTH. : [bɔnmε
̃]. Littré transcrit : bo-ne-min. Au plur. des bonnes-mains. ÉTYMOL. ET HIST. − 1877 (Littré Suppl. : Bonne-main. Synonyme de pourboire), bien attesté en Suisse romande : bouna man, canton de Vaud (Pat. Suisse rom., s.v. bonne2).
Composé de bonne (bon1*) et de main*, de l'expr. être en bonnes mains (Fur.) quand on ne veut pas reprendre une chose qui est tombée entre les mains d'une personne à qui on veut en faire un présent. BBG. − Dudan (C.). Fr. universel et fr. marginal en Suisse romande. Vie Lang. 1962, p. 143. |