| BLASTÈME, subst. masc. A.− BOT., vx. ,,Nom donné par M. Mirbel à la partie de l'embryon végétal qui porte les cotylédons, et qui comprend la radicule, la plumule et le collet`` (Nysten 1824). B.− BIOLOGIE 1. ,,Matière vivante liquide ou semi-liquide, qui, d'après Ch. Robin, s'organiserait en éléments figurés (théorie abandonnée)`` (Garnier-Del. 1958). 2. ,,Tissu ou groupement cellulaire qui, par des phénomènes d'induction parfois très complexes, de migration, de différenciation et de spécialisation, donnera naissance à un organe ou à un élément organique`` (Méd. Biol. t. 1 1970) : La force végétative siège dans le tissu conjonctif et la cicatrisation peut se faire dans cette sorte de blastème appelé lymphe plastique, mais sans la participation des globules du sang qui sont plutôt nuisibles, surtout quand il y a congestion.
C. Bernard, Principes de méd. exp.,1878, p. 166. ♦ Blastème de régénération. ,,L'édification d'un blastème de régénération comporte trois phénomènes successifs : des processus de dédifférenciation cellulaire ou une « activation » de néoblastes; une migration plus ou moins étendue des éléments dédifférenciés ou activés vers la surface de section; le groupement en un blastème de ces éléments émigrés`` (Biol., 1965, p. 699 [encyclop. de la Pléiade]). Prononc. et Orth. Seule transcr. mod. dans Barbeau-Rodhe 1930 : [blastε:m]. Land. 1834 et Littré écrivent blastême avec un accent circonflexe; le reste des dict. l'écrit avec un accent grave. Étymol. et Hist. 1824 (Nysten). Empr. au gr.
β
λ
α
́
σ
τ
η
μ
α « germe, bourgeon ». Fréq. abs. littér. : 31. |