| BLANQUE, subst. fém. Vx. Loterie où l'on perdait si l'on tirait un bulletin blanc. Tirer une blanque, avoir un bon billet à la blanque (Ac. 1798-1878). Prononc. : [blɑ
̃:k]. Pour Besch. 1845 blanque ,,se dit pour blanche, de même que l'on disait en quelques provinces quien pour chien, queval pour cheval, en changeant ch en qu``. Étymol. ET HIST. − 1541 blancque « sorte de loterie » (Anc. poés. Fr., Montaiglon, t. 2, pp. 284-85); 1560 (Pasquier, Recherches, VIII, 49 dans Hug. : L'invention des Italiens [...] a introduit entre nous un jeu que l'on appella la Blancque, jeu le plus propre [...] pour pipper doucement une populace).
Prob. empr. avec attraction de blanc à l'ital. bianca « blanche » sous-entendu polizza « billet », bien que le syntagme polizza bianca terme de jeu « billet qui ne donne droit à aucun lot » ne soit pas attesté av. 1688 (Note al Malmantile, I, 149 dans Batt., s.v. bianco). BBG. − Sar. 1920, pp. 14-15. − Wind 1928, p. 161, 203. |