| BLANCHEMENT, adv. D'une manière propre et nette. Tenir ses enfants blanchement : 1. Puis venait, flottante et paisible, une barge brune, large et aplatie; elle portait au milieu une maisonnette blanchement tenue, ...
Schwob, Le Livre de Monelle,1894, p. 54. − P. métaph. : 2. Lavez-moi blanchement de mes souillures... [prière de madame Prune].
Loti, Madame Chrysanthème,1887, p. 128. Prononc. : [blɑ
̃
ʃmɑ
̃]. Étymol. ET HIST. − Fin xives. « d'une manière brillante ou blanche » (Aalma, M. Roques, Lexiques alph. généraux, t. 2, I, ligne 1236 : candidissime tres blanchement) [et non pas ligne 1232 (d'apr. FEW t. 15, p. 139b) où il s'agit plus prob. d'un subst.]; 1690 tenir les enfants blanchement « les tenir proprement » (Fur.).
Dér. de l'adj. blanc*; suff. -ment2*. STAT. − Fréq. abs. littér. : 4. BBG. − Sigurs 1963/64, p. 35, 54, 550. |