| BLAIR(E),(BLAIR, BLAIRE) subst. masc. Pop. Nez. Ton blaire flaire, âpre et subtil, / Et l'étamine, et le pistil (Verlaine,
Œuvres posthumes,t. 1, 1896, Parallèlement, p. 170).PRONONC. ET ORTH. : [blε:ʀ]. Les dict. enregistrent uniquement la forme blair; blaire dans L. Larchey, Dict. hist. d'arg., 2esuppl., 1883, Ch. Virmaitre, Dict. d'arg. fin-de-siècle, 1894, Le Breton 1960 et dans J. Richepin, La Chanson des Gueux, éd. rev. et augm., 1881. ÉTYMOL. ET HIST. − [1872 d'apr. Esn.] (L. Rigaud, Dict. du jargon parisien, L'Arg. anc. et mod. 1878). Guérin 1892.
Dér. par apocope de blaireau*, lui-même attesté en lang. pop. au sens de « nez » dep. 1834 (d'apr. Esn.), p. réf. au museau pointu de cet animal (cf. 1646, Scarron, nez de blaireau d'apr. Esn.). STAT. − Fréq. abs. littér. : 7. |