| BISTOQUET, subst. masc. A.− Vx, JEUX. Petit bâton cylindrique aux extrémités coniques que les enfants frappaient une première fois à un bout pour le faire sauter, et une deuxième fois en cours de saut. B.− TECHNOL. Instrument qui sert à couper à longueur voulue les tringles de métal dont on fait les clous. Rem. Les 2 accept. sont attestées dans la plupart des dict. généraux. Prononc. Dernière transcr. dans DG : bĭs'-tò-kè. Étymol. et Hist. 1. 1721 jeux (Trév. : Bistoquet [...] Instrument de billard avec lequel on jouë à coup sec, quand on craint de billarder), chose et mot qualifiés de ,,vieillis`` par Ac. 1835; 2. 1863 jeux, (Littré). Dér. du verbe toquer* « heurter, frapper »; préf. bis- (bi-*); suff. -et*; à noter que l'appellation plaisante de Bistoquet (av. 1611 dans Hug., s.v. bistoquer) donnée à un chien paillard, de même que celle de Marquise de Bistoquet (qui se vante d'être ivrognesse et libertine), 1691 (Regnard, Coquette, II, 12 dans Fr. mod., t. 11, p. 208) n'a qu'un rapport plaisamment paronymique avec le mot étudié et serait plutôt à rapprocher de bistoquer, biscoter*. BBG. − Sain. Sources t. 1 1972 [1925], p. 196; t. 2 1972 [1925], p. 38. |