| BIRLOIR, subst. masc. ,,Tourniquet qui retient le châssis d'une fenêtre à guillotine`` (Chabat 1881) : De loin en loin, on entendait quelques châssis se hisser, le grincement des birloirs et le bruit des cadoles, et l'on voyait quelques têtes empaquetées se pencher sur la rue.
P. Borel, Champavert,Dina, la belle juive, 1833, p. 158. Rem. Attesté dans la plupart des dict. généraux. Prononc. : [biʀlwa:ʀ]. Étymol. et Hist. 1694 (Mén. : Birloir). Orig. peu claire. Prob. à rattacher à la famille du verbe virer* (cf. FEW t. 14, p. 401b), sous l'infl. de mots sémantiquement très proches comme bille* « boule », cf. virle « chacun des trois morceaux de bois [...] qui servent de projectiles dans le jeu de quilles dit à 6 quilles » (Lar. 20e). L'étymon onomatopéique pirl/birl proposé par REW3, no6522b(cf. FEW t. 8, s.v. pir, en partic. pp. 569b-570) qui rapprocherait le mot de l'esp. birla « quille » et du lombard birlo « toupie » présente des difficultés chronol. et géogr. (cf. REW3, loc. cit. et FEW t. 14, p. 405, no82). Fréq. abs. littér. : 1. BBG. − Teppe (J.). Les Bousingots. Vie Lang. 1969, pp. 630-635. |