| BIFORE, adj. et subst. A.− Adj., néol. Qui a deux baies : Les six étages sont percés de fenêtres toujours plus larges et plus hautes. En bas, une seule et longue fente; au second, la fenêtre est bifore; trifore au troisième; à quatre, cinq et six baies en montant jusqu'au plus haut.
A. Suarès, Voyage du Condottière,t. 2, 1932, p. 90. B.− Substantif 1. Bifore ou bifora, subst. fém., BOT. Plante herbacée de la famille des ombellifères, à fleurs blanches, à odeur nauséabonde, qui croît dans les terrains calcaires du midi de la France. 2. Bifore ou biphore, subst. masc., vx., ZOOL., Synon. de Salpes. Prononc. et Orth. Seule transcr. dans Littré : bi-fo-r'. D'après Lar. 19e(cf. aussi Littré et Guérin 1893) la forme biphore est une ,,fausse orthographe de bifore``. Étymol. et Hist. 1. 1792 zool. Biphore (Encyclop. méthod. Hist. nat. des vers, t. 1, p. 178); 1863 bifore (Littré); 2. 1845 bot. (Besch. : Bifore [...] Cette plante est ainsi nommée de la forme de son fruit dont la commissure est concave et percée de deux ouvertures au sommet); 3. 1932 « qui a deux ouvertures », supra ex. Empr. au lat. biforis « qui a deux ouvertures », cf. 3 (Ovide, Pont., 3, 3, 5 dans TLL s.v., 1980, 22); lat. sc. bifora (biphora), 1791 d'apr. Neave, Nom. Zool. 1842-46, s.v. Biphora. Fréq. abs. littér. : 9. |