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BIENNAL, ALE, AUX, adj.
Qui dure deux ans; qui vaut pour deux ans; qui se rapporte à une période de deux ans. Emploi, exercice, plan biennal; charge biennale :
1. ... des cours biennaux ont été créés en 1926 auprès des universités de Rome, Florence, Bologne et Padoue pour préparer les futurs bibliothécaires. La Civilisation écrite,1939, p. 4608.
2. Des tentatives furent faites, en vérité, un peu avant et un peu après la première guerre mondiale, pour introduire des budgets biennaux... Lidderdale, Le Parlement fr.,1954, p. 223.
− Qui revient tous les deux ans. Concours biennal; exposition biennale; jachères biennales. L'Académie du Massachusetts vient de me décerner son prix biennal pour les sciences biologiques (G. Duhamel, Chronique des Pasquier,Le Notaire du Havre, 1933, p. 12).
♦ Subst. fém. La biennale. Manifestation artistique, culturelle, etc., qui a lieu tous les deux ans :
3. La section d'art tchécoslovaque à la biennale de Venise, en 1934, a fait connaître un autre statuaire dont le talent s'impose, Karel Dvorak. Arts et litt. dans la société contemp.,1936, p. 1805.
Rem. On rencontre dans la docum. le néol. biennalement, adv. Tous les deux ans. ,,... il sait que depuis quelques années, depuis qu'il a passé, depuis qu'il est parvenu à ses trente-trois, trente-cinq, trente-sept ans et qu'il les a biennalement passés, il sait qu'il a retrouvé l'être qu'il est...`` (Péguy, Clio, 1914, p. 176).
PRONONC. : [bjεnal], plur. [-o].
ÉTYMOL. ET HIST. − 1550, 6 juill. « qui se renouvelle tous les deux ans » adj. (A. mun. Rouen, A. 16 dans Gdf. Compl. : Lesquelz offices n'estoient perpetuelz, mais ad tempus, comme annaulx, biennaulx et triennaulx), n'apparaît dans la lexicol. qu'à partir de Ac. 1762; 1936 subst., supra ex. 3. Empr. au b. lat. jur. biennalis.
STAT. − Fréq. abs. littér. : 2.