| * Dans l'article "BIBLISTE,, subst." BIBLISTE, subst. A.− Vieilli. Personne qui n'admet que le texte des Écritures pour règle de foi. C'est [Pelletan] un bibliste de la Révolution (J. Vallès, Jacques Vingtras,L'Insurgé, 1885, p. 126). B.− Personne qui étudie la Bible. Synon. biblicisant*, bibliciste* : 1. L'attention des biblistes se porta d'abord tout naturellement sur ces deux rouleaux d'Isaïe, qui, vu leur antiquité, intéressent au plus haut point l'histoire et la critique du texte biblique canonique.
Philos., Relig., 1957, p. 4202. Rem. On rencontre un emploi adj. : livres de critique bibliste (Claudel, Un Poète regarde la Croix, 1938, p. 16). − En partic., rare. Membre d'une société biblique : 2. ... les biblistes de Londres veulent des prosélytes pour en faire insensiblement des colons qui défrichent au profit du commerce anglais, et qui consomment les produits de ses fabriques.
Stendhal, Rome, Naples et Florence,t. 2, 1817, p. 374. Rem. Attesté dans la plupart des dict. gén. du xixeet du xxesiècle. PRONONC. ET ORTH. Seule transcr. dans Land. 1834 : bibe-licete (ce = [s]). Guérin 1892 enregistre la vedette au pluriel. Étymol. et Hist. 1. Début xviies. hist. relig. « personne qui n'accepte d'autre règle de foi que les Écritures » (Le Loyer, Hist. des Spectres, I, 2 dans Hug.); 2. 1928 « personne qui étudie la Bible » (Lar. 20e). 1 dér. de bible*; 2 empr. au lat. scolast. biblista « celui qui explique la Bible » (Bullar. Carmelit., p. 252 col. 2 in Bulla anni 1458 dans Du Cange s.v.). Fréq. abs. littér. : 1. DÉR. Biblistique, subst. fém.,,Connaissance des diverses éditions de la Bible`` (Ac. Compl. 1842); (Quillet 1965, etc.).− Seule transcr. dans Littré : bi-bli-sti-k'. − 1reattest. 1838 (Ac. Compl. 1842); dér. de bibliste, suff. -ique*. |