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arrière-petit-cousin n.m. FAMILLE - TLF, GR[85], 1842, Hugo ; GLLF, 1866, Lar.
1721 - «SILVIA [...] il a un arriere-cousin qui en est mort. COQUINOT. Je ne vois dans toute sa parenté qu'un arriere petit cousin qui en soit mort, voilà une maladie de famille qui n'est pas bien prouvée.» [Saint-Jore]Oeuvres mêlëes, Arlequin en deuil de lui-même, II, 219 (Chatelain) - P.E.
1798 - «[...] et ce sont les cousins, les arrières-petits-cousins, que le coche nous a vomis de je ne sais où [...]» TestardLa Bible à ma tante, 5 (Impr. rue des Droits-de-l'Homme) - P.E.
beau-petit-fils n.m. FAMILLE - PR[73], 1922 ; GLLF, 1928, Lar. ; absent TLF.
1917 - «Stiefenkel [...]» Sachs-VillatteEnzyklopädisches französisch-deutsches und deutsch-französisches Wörterbuch (Berlin-Schöneberg) - B.K.
bec (faire le petit -) loc. verb. non conv. EXPRESS. "resserrer les lèvres" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1608 - «'Mr de Barrau, ambassadeur pour le Roy, le luy a donné, mais dictes-moy s'il vous plaist sans rire l'aimés-vous pas ?' D., faisant le petit beq, 'Non' [...]» J. HéroardJourn., 1373 (Fayard) - P.E.
1759 - «Depuis que la glace est cassée, je fais le petit bec ; j'approche mes doigts de ma bouche et je vous envoye des baisers, comme Emilie à sa maman.» DiderotCorresp., II, 193 (Ed. de Minuit) - P.E.
blanc (petit -) loc. nom. m. SOCIOPOLIT.  États-Unis"pauvre de race blanche" - Ls, cit. Journ. offic., 1874 ; GR[85], ø d ; absent TLF.
1863 - «Des coureurs de prairie, des petits blancs du Texas et de l'Arkansas grossissaient ces bandes féroces. A leur tête, on voyait apparaître le terrible Texien Bosse-de-Bison, ce guerrier légendaire qui se disait petit-fils de Fra-Diavolo et portait toujours avec ses armes une bible reliée dans la peau d'un homme du nord tué de sa main.» E. Reclus, in R. des deux mondes, t.44, 15 mars, 376 - M.C.
1865 - «Malgré l'étendue de leur domaine, sur lequel s'élève une habitation ample et commode, les Monck appartiennent à la classe des "petits blancs (1)." Leur cheptel humain se réduit à deux esclaves [...] [Note 1] Le "petit blanc", qu'on appelle aussi poor white trash, "pauvre rebut blanc", est le prolétaire de race blanche, n'ayant que peu ou point d'esclaves, par opposition au propriétaire ou planteur. Dans la Clé de la Case de l'oncle Tom, on trouvera tout un chapitre consacré à cette classe d'hommes, à ses misères et à ses préjugés.» E.D. Forgues, in R. des deux mondes, t.55, 1er févr., 580-1 - M.C.
bonhomme (aller son petit - de chemin) loc. verb. non conv. ACTION - TLF, GR[85], 1803, Constant ; L, DG, GLLF, Lex.[79], DELF, ø d.
1790 - «Les pauvres bougres que je plains sont ceux qui [...] allaient leur petit bonhomme de chemin, et ne se foutoient de personne.» [Lemaire]4e let. bougrement patriotique du véritable père Duchêne, 1 - P.E.
1791 - «N'écoutez donc pas ces perfides ; allez votre petit bon-homme de chemin [Lemaire]126e let. bougrement patriotique du véritable père Duchêne, 3 - P.E.
Corr.FEW (9, 147a) (1808, D'Hautel)
*1807 - «Il va son petit bonhomme de chemin. Se dit d'un homme prudent et réservé, qui, sans faire des affaires brillantes, ne laisse cependant pas que de se soutenir honorablement.» [D'Hautel]Dict. du bas-langage, I, 187 (Slatkine) - P.E.
bonhomme (petit - vit encore) loc. nom. m. JEUX "jeu consistant à se passer un bout de papier allumé" - TLF, cit. Chateaub., 1818-27 ; DEL, ø d.
1790 - «Il n'est pas un de vous qui, dans sa jeunesse, n'ait joué à un jeu très-gai & très-spirituel, connu sous la dénomination du petit bon-homme vit encore [...].» Vicomte de MirabeauFacéties, I, 18 (A Côte-Rôtie, de l'imprimerie de Boivin) - P.E.
bout de nez (petit -) loc. nom. m. APPELL. "t. d'adresse hypocoristique" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1604 - «Me sa nourrice demande a Mr de Verneuil ce qu'il avoit mangé a souper, il respond du poulet, de la panade, etc. Elle demande après a M.L.D. [Monsieur le Daulphin] : "Et vous petit bout de nés, petit galand, qu'avez vous mangé ?".» J. HéroardJourn., 1, 495 (Fayard) - P.R.
bruit (à petit -) loc. adv. CARACT. "fig. : discrètement" - FEW (10, 550b), 16e ; L, GR[85], cit. Mol. ; GLLF, cit. Hugo ; TLF, cit. Colette, 1928 ; DEL, ø d.
1594 - «[...] on attendoit les deputez de toutes parts, qui de mois en mois se rendoyent à petit bruit sans pompe ny parade de suitte, comme on faisoit anciennement [...]» Satyre Ménippée, 3 (Charpentier) - P.E.
coupet (boire un petit -) loc. verb. non conv.  US. ALIM.  "petit coup" - FEW (2, 867b), 1781, Peyrot ; absent TLF.
1768 - «TIRE-PIED. [...] allons, bûvez itout un petit coupet avec nous.» La Bourbonnoise à la guinguette, 8 (Robustel) - P.E.
crochet (linger au petit -) loc. nom. m. arg. , non conv. MÉTIER - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1790 - «[...] au premier jour, un linger au petit crochet foutera la noblesse des pieux chevaliers dans sa hotte ; ainsi va le monde...» Jean Bart, n° 104, 4 - P.E.
crochet (lingère au petit -) loc. nom. f. arg. , non conv. MÉTIER - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1807 - «Une lingère au petit crochet. Nom que l'on donne par raillerie aux femmes qui ramassent les chiffons de côté et d'autre, avec un petit crochet enté au bout d'un bâton.» [D'Hautel]Dict. du bas-langage, I, 260 (Slatkine) - P.E.
dernier (petit -) loc. nom. m. non conv.  FAMILLE  "dernier-né" - TLF, cit. Fongeray, 1827 ; PR[77], ø d.
1615 - «[...] nous nous portons tous bien, ton fils vray soldat que j'ay grand peur qui aymera mieux l'espée que les livres ; quant au cadet, il guanbade fort et ne m'incommode pas à beaucoup pres tant que le pauvre petit dernier, Dieu nous en donne joye et contentement par sa bonté et nous donne à tous la grace d'estre gens de bien !» Marthe de Mornay, let., in Mme de MornayMém., II, 254 (Renouard) - P.E.
doigt (mon petit - me l'a dit) loc. phrast. non conv. PHRASÉOL. - L, GR[85], cit. Mol. (formule approchante) ; DEL, Mol. ; BEI, mil.17e ; GLLF, TLF, ø d.
1605 - «Se joue doulcement ; fault a fraper d'ung soufflet Mr de Vernueil, on le menace du masson, on le faict venir ; il en a fraieur et devient rouge et s'enfuit, le masson aiant dict que son petit doigt le luy avoit dict. [...] Je l'en tance, il ne s'en soulcie pas beaucoup. Je luy dis que Thomas le sçauroit et que son petit doigt qui voloit invisible le luy diroit [...] Mr, mon petit doigt m'a dict que vous avés faict l'opiniastre [...]» J. HéroardJourn. , 577 et 688 et 718 (Fayard) - P.E.
1650 - «Mais le Roy vient, ie sçay qu'il vit ; / En [sic] mon petit doigt me l'a dit [...]» H. de PicouL'Odyssée d'Homère, 55 (Quinet) - P.E.
doigt (ne pas remuer le petit -) loc. verb. non conv. ACTION "fig." - GLLF, TLF, GR[85], DEL, ø d.
1578 - «[...] encore qu'à celuy pour lequel vous ne daigneriez remuer le petit doigt, vous offriez tout plaisir et service [...]» H. EstienneDeux dialogues du nouv. langage françois italianizé, II, 226 (Lemerre) - P.E.
Dunkerque (petit -) loc. nom. m. MOBIL.  "étagère" - DG (néol.), ø d ; absent TLF.
1788 - «Le Petit-Dunkerque. C'est la boutique d'un marchand bijoutier à la descente du Pont-Neuf.» MercierTableau de Paris, ch. 155, 7, 71 - P.W.
1839 - «On le place dans son salon, sur un petit dunkerque, ou sur un guéridon, comme ornement et pour recréer la vue.» Cogniard frères et MuretLes Bamboches de l'année, v - P.W.
1841 - «Quant à l'existence, un lit moelleux [...]. Du petit Dunkerque sur toutes les étagères [...]» DelaporteUn Premier ténor, ix - M.P.
Compl.FEW (3, 180a) (Balzac)
1845 - «[...] se trouvant comme dans un désert au milieu de ses Petits-Dunkerques, de ses appartements meublés avec luxe.» BalzacPetites misères de la vie conjugale, 33, 93 (Conard) - P.W.
1845 - «Swaab m'a apporté une mirifique montre en or que j'achèterai pour le petit Dunkerque de mon Evelette.» BalzacLet. à l'Etrangère, 3, 165 - P.W.
fils de famille loc. nom. m. SOCIOL.  "qui est de bonne famille" - L, cit. La Fontaine ; DG, R, GLLF, TLF, Lex.[75], PR[77], ø d.
1606 - «[...] il fit battre de verges un fils de famille de bonne maison, ce qui excita une grande rumeur entre le peuple.» Les Amoureux brandons de Franciarque et Callixene, 36 (Gay) - P.E.
flux (petit -) loc. nom. m. JEUX CARTES - ø t. lex. réf. ; absent TLF.flux : FEW (3, 646a), 1572 ; absent TLF
• petit flus
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1547 - «Si pour jouer se met en bende, / De son bien tant il y despende / Qu'il n'en demeure plus ; / S'il a vint-et-un et demy, / Aviene que son ennemy / Rencontre un petit flus J. Peletier du Mans, A un sien amy, in Fleuret et PerceauLes Satires françaises du XVIe siècle, I, 7 (Garnier, 1923) - P.E.
frère (petit -) loc. nom. m. arg. , non conv. ARGENT "petite coupure" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1927 - «Comme elle manifestait une envie ardente de voir l'argent, je lui montrai vingt gros frères et une liasse de petits frères [...]» J.-H. Rosny, Le Vertige d'Anaïs, cité in La Nouv. critique, 2 - J.Gi.
gagne-petit n.m. CYCL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1965 - «Autrement il laisse gambader les gagne-petit du Tour.» Le Peuple, 8 juill. - Lapaille, 7.
glissade en petit chemin de fer loc. nom. f. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1901 - «Quelques bonnes glissades 'en petit chemin de fer', disons-nous, nous rapprochent du col de la Vanoise, que nous atteignons vers 5 heures.» Annuaire du Club alpin fr. Année 1900, 18 (Paris) - C.T.
glisser en petit chemin de fer loc. verb. ALP. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1903 - «A 9 heures et demie, nous atteignions les névés, et déjà enveloppés par la nuit qui venait, nous glissions en 'petit chemin de fer' vers la vallée.» Annuaire du Club alpin fr. Année 1902, 301 (Paris) - C.T.
goret (mon petit -) loc. nom. m. T. AFFECTION - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
• mon petit gouri
  rég. - ø t. lex. réf. ; absent TLF. gouri : FEW (4, 196b), ø d
1901 - «Son accent décèle une fierté insondable ; je n'y tiens plus. - Mais raconte, mon petit "gouri" ! J'ai tout mon après-midi à moi.» Colette, Claudine à Paris, in ColetteOeuvres, 227 (Flammarion, 1960) - M.C.
homme (petit -) loc. nom. m. EXPRESS. "bonhomme [dessin d'enfant]" - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1607 - «Monte en ma chambre, me demande du papier et de l'ancre pour faire des petits hommes [...].» J. HéroardJourn., 1, 1271 (Fayard) - P.R.
homme (petit jeune -) loc. nom. m. non conv. SEXE ET ÂGE - GR[85], ø d ; absent TLF.
1809 - «Celui par qui je fus vaincu / Est un petit jeune homme / Bien suffisant, bien convaincu / Qu'il a partout la pomme.» Désaugiers, Rougemont, GentilHector, ou le valet de carreau, 3 (Masson) - P.E.
huile de petit grain loc. nom. f. COSMÉTOL.  PARFUM. - FEW (12, 228a), depuis 1723, Savary des Bruslons, jusqu'à 1771, Trév. ; absent TLF.
*1854 - «C'est l'huile que l'on obtient par les moyens précédents [expression et distillation], en Provence et en Portugal, avec les orangettes, ou orangeons, c'est-à-dire les fruits non mûrs de l'oranger.» Mme CelnartNouv. man. complet du parfumeur, 168 (Roret) - M.C.E.
Jehan (grand -, petit -) loc. nom. m. JEUX ENFANTS - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1607 - «Joue a divers jeus, au chevalier courtois, a petit Jehan, grand Jehan et Marion fendue.» J. HéroardJourn., 1, 1352 (Fayard) - P.R.
marchand au petit tas, marchande au petit tas loc. nom. COMM. - GLLF (vx), 1873, Zola ; absent TLF.
1870 - «Les pavillons [des Halles] sont entourés de larges trottoirs qui forment ce qu'on appelle spécialement le carreau ; c'est là que s'installent les marchands dits au petit tas, n'ayant d'autre abri que des parapluies insuffisants lorsque la pluie tombe ou que le soleil brille ; chacun de ces marchands, au nombre de 599, acquitte quotidiennement un droit fixe de 15 centimes.» M. Du CampParis, ses organes, ses fonctions et sa vie dans la seconde moitié du XIXe s., t. II, 159 (Hachette) - M.C.E.
matelot (petit -) loc. nom. m. TABACS - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1797 - «Berthelemot, confiseur, annonce qu'on trouvera à ses deux magasins [...] des bonbons pour les étrennes de toutes façons, entr'autres des pipes ou brûle-gueules, dites au petit matelot, de toutes sortes d'odeurs, d'une surprise agréable [...]» Feuilleton des spectacles, Suppl. à la Quotidienne, 1er janv., 2 - R.R.
mental (petit -) loc. nom. m. PSYCHOPATHOL. - DMC, TLF, cit. Nouv. obs., 1977. mental, n. "malade mental" : GLLF, Lex.[79], DMC, 1963, Lar. ; TLF, ø d.
1918 - «Il nous était difficile de donner la proportion exacte des internés de guerre par rapport aux internés de paix, puisque nous avons la bonne fortune de pouvoir actuellement évacuer dans des services ouverts des petits mentaux, pour lesquels, en temps de paix, il n'existe que des services fermés.» A. Delmas, La paralysie générale et la guerre, Soc. médico-psychol., 25 févr., in Annales médico-psychol., I, 417 - M.C.
1922 - «Je pense, comme mon ami Semelaigne, comme MM. René Charpentier et Legrain, que le terme petit mental est impossible à justifier. Tout psychopathe qui apparaît comme petit mental, peut évoluer et devenir un très grand mental, et il est vraiment paradoxal d'entendre M. Dupouy accepter pratiquement cette dénomination, tout en la critiquant, et l'appliquer aux déments et à de nombreux P.G. Si ceux-là ne sont pas des grands mentaux, où les trouvera-t-on ?» F.-L. Arnaud, in Annales médico-psychol., II, 249 - M.C.
1922 - «C'est pendant la guerre que l'expression critiquée [petit mental] a été usitée, en raison, sans doute, de son imprécision pour désigner en bloc les cas de militaires traités dans des centres de neuro-psychiatrie extra-asilaires [...]» M. Antheaume, Soc. médico-psychol., 23 déc., in Annales médico-psychol., I, 60 (1923) - M.C.
mentisme (petit -) loc. nom. m. PSYCHOPATHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1918 - «[...] pour délinéer nettement, ce que - par analogie avec le 'petit brightisme' et le 'petit hépatisme' - nous pourrions appeler le petit mentisme (caractérisé par la baisse de tension nerveuse, le défaut de présentification ou d'immédiatisme, c'est-à-dire d'adaptation immédiate au réel, signature de la souplesse nerveuse ; la faiblesse de réduction et des images et des réactions polygonales ; l'irrégularité de l'hydrodynamisme énergétique allant du plus au moins, de l'impulsion à l'aboulie ; l'instabilité neuro-circulatoire), il faut vivre, non pas tant avec les malades qu'avec ceux qui sont sur le point de le devenir.» P. Voivenel, Sur la peur morbide acquise, Soc. médico-psychol., 28 janv., in Annales médico-psychol., I, 286 - M.C.
moineau (petit -) loc. nom. m. non conv. INJURE - ø t. lex. réf. ; absent TLF moineau : TLF, cit. Goncourt, 1864 ; vilain moineau : L, FEW (6/III, 68b), GLLF, 1868 ; TLF, cit. Zola, 1882 ; DG, Lex.[79], GR[85], ø d
1790 - «[...] plusieurs femmes, en montrant un député qu'elles appeloient le petit moineau, demandèrent si ce n'étoit pas ce M. le comte de Virieu ; qu'on leur avoit dit que c'étoit un aristocrate, et qu'il falloit le mettre à la lanterne [...] plusieurs d'elles sont venues lui demander comment s'appelloit un député qu'elle lui ont montré et désigné sous le nom de petit moineau ; qu'on leur avoit dit que c'étoit un aristocrate, et qu'elles vouloient le pendre [...]» Suite de la procédure criminelle, instruite au Châtelet de Paris , 136 (déposition CCLXVIII, Christophe de Beaumont) et 148 (déposition CCLXXX, François le Cour) (Baudouin) - P.E.
noir (petit -) loc. nom. m. non conv.  BOISSON  "café" - TLF, 1867, Goncourt ; Ls, FEW (7, 131a), 1875 ; GLLF, cit. Huysm. ; DG, Lex.[75], ø d.noir : TLF, 1859, Monselet ; E, GLLF, Lex.[75], PR[77], 1859 ; FEW, 1862, Larchey ; R, ø d.
*1869 - «Les pauvres gens trouvent à côté du mal sinon le remède, du moins la consolation. Cette consolation, c'est le petit noir et la pipe : parlons d'abord du petit noir. [...] Je veux parler de la marchande de petits noirs. Le petit noir est un café fabriqué dans des conditions extrêmement simples, lesquelles permettent de le débiter au prix très modique de dix centimes le bol [...] Eté comme hiver, la marchande de petits noirs est à son poste.» Comic-Finance, 2e année, numéro 2, 14 janv - J.Hé.
nom d'un petit bonhomme loc. interj. non conv. JURON - TLF, cit. Balzac, 1834 ; DDL 6, 1847, Balzac [repris in GR] ; GLLF, Lex.[79], DELF, ø d.
• nom d'un petit bonhomme de bois
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1799 - «[...] vous seuls, infernals jacos, êtes causes, nom d'un petit bonhomme de bois, de tous les maux [...]» [Saint-Venant]La Grande fureur de Moustache-Sans-Peur contre ce vieux sacré sac-à-vin de père Duchêne, 5 (Paris) - P.E.
nom d'un petit bonhomme ! loc. interj. non conv.  JURON - TLF, cit. Balzac, 1834 ; PR[72], GLLF, ø d.
*1847 - «[...] fit un bond prodigieux sur lui-même. Mon dieu ! saperlotte ! Cré nom ! nom d'un petit bonhomme !»BalzacLa Cousine Bette, ch. 30, 113 (Garnier) - CRTLF
nom d'un petit bonhomme ! loc. interj. non conv.  JURON - TLF, cit. Balzac, 1846.
Add.DDL 6 (1847, Balzac)
*1885 - « - Quels pestiférés, général ? [...] - Eh ! nom d'un petit bonhomme ! ces gens qu'ont le choléra.» Le Triboulet, 13 sept., 4a - G.S.
pain (petit -) loc. nom. m. arg. ÉROT. "pénis" - DArg. (avoir le petit pain), 1982 ; absent TLF.
1911 - «Elles n'étaient pas dégoûtées, les frangines : il ne fallait pas leur en promettre... Ah ! non... Elles bouffaient des suées de petits pains, kif-kif l'éléphant du jardin des Plantes...» N. CasanovaLe Journ. à Nénesse, 227 (Ollendorff) - P.R.
pain au beurre (petit -) loc. nom. m. BOULANG. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1806 - «On trouvera chez cette intéressante veuve non-seulement du pain de table de la meilleure qualité, mais aussi tous les pains de fantaisie, tels que couronnes dorées, petits pains au lait, petits pains au beurre [...]» Journ. des gourmands et des belles, IV, 224 - P.E.
pain au lait (petit -) loc. nom. m. BOULANG. - ø t. lex. réf. ; absent TLF. pain au lait : TLF, GR[85], ø d
1806 - «On trouvera chez cette intéressante veuve non-seulement du pain de table de la meilleure qualité, mais aussi tous les pains de fantaisie, tels que couronnes dorées, petits pains au lait, petits pains au beurre [...]» Journ. des gourmands et des belles, IV, 224 - P.E.
papier (petit -) loc. nom. m. PAPET.  "avec de petites marges" - FEW (7, 590b), 1690, Fur. ; TLF, cit. Lar. 20e.
1619 - «[...] je vous remercie par un million de fois de ceste rare piece [...] nous en avions eu icy par le commis du sieur Bill, mais ils n'estoyent qu'en petit papier, plus court de trois doigts.» PeirescLet., VII, 804 (Impr. nat.) - P.E.
1625 - «Je m'estois mesconté quand je vous escrivis que les oeuvres de Mr du Vair debvoient estre toutes d'une sorte de papier. Je voulois dire que celles du petit papier debvoient toutes estre de fin papier bien blanc, et n'y debvoit poinct avoir de papier gris, ou commun, ains quelque nombre en grand papier dont il nous debvoit fournir cent exemplaires du grand et cent exemplaires du petit [...]» PeirescLet., VI, 240 - P.E.
paranoïaque (petit -) loc. nom. m. PSYCHOPATHOL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1920 - «Le clinicien ne peut guère s'intéresser qu'au paranoïaque délirant. Le 'petit paranoïaque', celui qui ne délire pas et qui ne délirera peut-être jamais, appartient plus particulièrement au médecin-légiste, en raison des conflits où il entre avec un milieu social auquel il se trouve mal adapté.» M. Genil-Perrin, Le facteur paranoïaque en criminalité de guerre, in Annales médico-psychol., 74 - M.C.
petit n.m. arg. , non conv. CORPS "anus" - DFNC, fin 18e-déb.19e ; DArg., 1878, Rigaud ; FEW (8, 343b), 1928, Lacassagne ; absent TLF.
déb. 17e - «Le pis est que tu es bougresse, car tu as gagné le cheval blanc et ta robbe de velours verd figuré, en payement du pucelage de ton petit... à Monsieur Le Grand, sans rien nommer.» A. d'Aubigné, Confession du sieur de Sancy, in A. d'AubignéOeuvres, 626 (Gallimard) - P.E.
petit blanc loc. nom. m. non conv.  BOISSON  VIN - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
Compl.FEW (Balzac)
1837 - «Au demeurant bonne femme, haute en couleur [...] se conciliant par son verbe d'ophicléide l'estime des charretiers qui lui apportaient ses marchandises et avec lesquels ses castilles finissaient par une bouteille de petit blanc BalzacCésar Birotteau, V, 400 (Pléiade, 1948)
1881 - LarcheyDict. , (s.v. blanc.)
petit bord, petit-bord n.m. CHAPELL. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1843 - «Il se porte beaucoup de petits bords à fond en dentelle d'or.» Le Moniteur de la mode, 10 déc., 50 - M.C.E.
1849 - «M. Henri Picart [...] vient d'augmenter ces publications de celle d'un journal de Patrons de Modes de Chapeaux, Capotes, Petits Bords, Coiffures et Bonnets. Cet ouvrage manquait aux dames qui font les modes Le Moniteur de la mode, 10 avr., 5a - M.C.E.
1851 - «Nous applaudirons aussi à ses petits-bords [de la modiste Alexandrine] en satin ou en velours [...]» Le Moniteur de la mode, 3e numéro de févr., 258a - M.C.E.
petit bourgeois loc. nom. m. rég.  Suisse SOCIOPOLIT. - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1753 - «Le Gouvernement de Berne est Démocratique de droit, & Aristocratique de fait. Un jour il s'élévera dans cette République un homme de tête, qui réunira en sa personne toute la puissance Souveraine, en délivrant le Pays de Vaud de la tyrannie des Baillifs, en humiliant les six Familles régnantes, en associant aux prémiers Employs ce qu'on appelle à Berne les petits Bourgeois, en pillant cet immense trésor, fruit de la parsimonie de plusieurs siécles.» [L.A. de La Beaumelle]Mes pensées, 413-4 (Berlin) - J.S.
petit commerçant loc. nom. m. COMM. - GLLF, Lex.[75], cit. A. France ; TLF, cit. Sartre, 1949.
1882 - «Seuls, les habitants du quartier, les petits commerçants surtout, remués par un tel déploiement de banderoles et de panaches, formaient des groupes, sous les portes, au coin des trottoirs, le nez levé, pleins de remarques amères.» Zola, Au Bonheur des Dames, ch. IV, in Gil Blas, 30 déc., 1, col. 6 - M.C.E.
1883 - «[...] l'on voyait, contre les vitres, les faces pâles des petits commerçants, occupés à compter les premières voitures, devant la nouvelle porte d'honneur [du grand magasin], rue Neuve-Saint-Augustin.» Zola, Au Bonheur des Dames, ch. IX, in Gil Blas, 23 janv., 3, col. 5 - M.C.E.
petit déj' loc. nom. m. abrév.  de petit déjeunernon conv.  US. ALIM. - GR[92], ø d ; absent TLF.
• petit dêje
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF, GR[92].
1976 - «Un vrai Raoul de luxe qui doit servir le petit dêje en pyjama de soie. [...] on se prend un super petit dêje HanskaLes Raouls ou la vie comme au ciné , 61 et 71 (O. Orban) - K.G.
petit détaillant loc. nom. m. COMM. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1882 - «[...] il rêvait d'une alliance, une entente des petits détaillants pour tenir tête au colosse [le grand magasin].» Zola, Au Bonheur des Dames, ch. I, in Gil Blas, 19 déc., 1, col. 6 - M.C.E.
petit four loc. nom. m. PÂTISS. "[non comptable] four modérément chauffé, par oppos. au grand four ; par méton. : ensemble des pâtisseries délicates, souvent principalement à base de sucre, cuites à cette température" - DDL, 1807 (exemple donné à tort comme non-comptable ; dans M. Höfler, Zeitschrift für romanische Philologie 84 (1968), 92, n. 12) ; absent TLF.
1803 - «Aux quatre coins de la table sont deux pièces de petit four, comme tourte et tartelettes [...]. [...] l'attrayant pâtissier M. Carré, dont l'étalage présente des pièces de petit four singulièrement tentantes.» Almanach des gourmands , 1, 155 et 179-80 - P.R.
1804 - «Excellens pâtés froids, très-bons pâtés chauds, timbales de macaronis, gâteaux au riz, petit four très délicat et très-varié [...] sortent journellement de cette modeste boutique.» Almanach des gourmands, 13, 214 - P.R.
1807 - «On donne en pâtisserie, le nom de Petit-Four aux différentes pièces dont le sucre fait essentiellement partie, et qui, étant d'une nature très délicate, n'exigent pour leur cuisson qu'un Four extrêmement doux. Ainsi, le mot de Petit-Four est par conséquent synonyme de Four doux ou très-modérément chauffé.» Almanach des gourmands, 5, 72-73 - P.R.
petit four loc. nom. m. PÂTISS. "[comptable] pâtisserie de ce type" - FEW (3, 906a), GLLF, 1865, Littré ; TLF, cit. J. Renard, 1897.
1864 - «M. Mauperin avait approché de lui une assiette de petits fours, et sa main y plongeait distraitement.» E. et J. de GoncourtRenée Mauperin, 38 - FXT
petit Gervais loc. nom. m. FROMAGE - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1873 - «Elle regardait vaguement les petits Gervais et les escargots, à travers les guirlandes de saucisses de l'étalage.» ZolaLe Ventre de Paris, ch. V, 313 (Charpentier) - M.C.E.
petit grand livre loc. nom. m. FIN. - ø t. lex. réf.grand livre : L, FEW (5, 297a), GLLF, 1793, Cambon ; TLF, cit. Dumas, 1831 ; DG, R, PR[82], ø d ; (1723, dans Lex.[79], concerne un autre sens)
1828 - «Nous [nous] empressons de vous dire que pour opérer le transport des f 4,000 Rente 5 % du petit grand Livre de votre département où ils sont inscrits en votre nom, sur le grand livre d'ici [Paris], le Trésor demande l'original de sa lettre d'avis au receveur général d'Angoulême.» André et Cottier, à Martell et cie, 25 oct., Arch. nat., 44 AQ, 247, 500 - J.Hé.
petit nègre loc. nom. m. non conv.  LING. - FEW (7, 135a), PR[67], ND2, 1899.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1877 - «M. de Fourtou ne pouvait cependant pas parler petit nègre, pour être plus bref [...]» Le Charivari, 6 juill., la - M.H.
petit papier n.m. HIST. RÉVOL.  "tract" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1793 - «On trouva avant-hier soir, dans la salle d'assemblée de la section du Contrat-Social, plusieurs petits papiers semés par les agitateurs ; ils avaient en tête trois fleurs de lys, et on y lisait les deux mauvais vers suivants : Si l'innocence est condamnée à mort, / Les assassins eux-mêmes en subiront le sort.» Annales républicaines, 15 janv., in WalterLa Révolution fr. vue par ses journaux, 283 (Tardy) - LTP
petit père noir loc. nom. m. arg.  ARG. CAFÉS  BOISSON - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1840 - «Qu'est-ce qui paie à boire ?... - Qu'est-ce qu'il vous faut ?... - Deux petits pères noirs Carmouche et LaloueLes Invalides, i - P.W.
petit tas loc. nom. m. COMM. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1873 - «[...] enfin elle savait faire des petits tas qui paraissaient très-gros, rien qu'avec trois carottes ou trois navets. Les passants s'arrêtaient en riant, quand elle criait de sa voix pointue de gamine : - Madame, madame, venez me voir ... A deux sous mon petit tas ! Elle avait des pratiques, ses petits tas étaient très connus.» ZolaLe Ventre de Paris, ch. IV, 200 (Charpentier) - M.C.E.
petit, petit ..., petits, petits ... loc. interj. APPELL. "pour appeler les poules" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1691 - «MARINETTE avec un chien et une houlette [...] Petits, petits, petits [...] Petits, petits, petits (elle les chasse & s'en va.) ARLEQUIN. Elle les mene comme une bande de petits poulets-d'Inde ; voïez qu'ils sont dociles !» L.A.D.S.M., Ulisse et Circé, in GherardiLe Théâtre ital., III, 513 (Braakman) - P.E.
1693 - «ARLEQUIN. Tiens, tiens en un bout, & moy l'autre. Fort bien. Hé là là, le voilà qui approche. Petit, petit, petit ? Il vient tout droit donner dedans. Petit, petit, petit L.C.D.V., Les Avantures des Champs Elisées, in GherardiLe Théâtre ital., IV, 436 - P.E.
v. 1714 - «Deux jeunes Paisannes en chantant, couroient dans la Cour pour y prendre quelques Poulets : Petit, petit, petit, disoient-elles.» MarivauxLe Télémaque travesti, 199 (Droz) - P.E.
1725 - «Un C - qui se voyoit éloigné de quelques poulets qu'on avoit servis sur la table, prit des miettes de pain, & les répandant sur son assiette, disoit, petits, petits, comme disent les paisannes pour faire venir à elles les poulets.» Polissonniana, 53 (Schelte) - P.E.
1744 - «On attrape une fillette, / Mon enfant, à peu près / Comme le Soldat prend les Poulets : / S'il en voit un hors de sa cage, / Il jette du pain, du fromage. / Tiens, petit, petit, petit ; / Le Poulet suit, / Et crac, / Le voilà dans le sac.» Favart, L'Ecole des amours grivois, in FavartThéâtre, VII, 6 (Slatkine) - P.E.
1786 - «MATHURIN [...] Et pis vous l'z-appelliez... (Il contrefait la voix d'une femme.) 'Petits, petits, petits !...' (Il reprend sa voix.) Et pis vous leur jettiez du grain.» GuillemainLa Solitude, 8 (Bélin et Brunet) - P.E.
petit-beurre n.m. PÂTISS.  "sorte de biscuit" - Lex.[75], v. 1900 (?) ; GLLF, 1934, Montherlant ; Rs, PR[77], 20e ; R, ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1909 - «[...] l'assortiment très varié comprend les plus exquises friandises : Langues de chat, Galettes, Macarons, Petits pavés pain grillé, Pastilles au café, Petits beurres, etc., etc.» La Mode illustrée, 3 janv., 9b, Publicité - M.C.E.
petit-blanc n.m. MONNAIE - Hu, Marot ; absent TLF.
Au 19e :
Compl.GLLF (même texte, ø d)
1831 - «En parlant ainsi, il jetait avec une adresse de singe un petit-blanc dans le feutre gras que le mendiant tendait de son bras malade.» HugoNotre-Dame de Paris, 23 (Class. Larousse, 1950) - A.Ré.
petit-bourgeois n.m. SOCIOPOLIT. - TLF, 1790, Jean Bart [d'apr. DDL 21] ; ND3, PR[73], 1844 ; GLLF, av. 1850, Balzac.
*1793 - «Croyez que le petit-bourgeois est le plus cruel ennemi des sans-culottes, parce qu'il est plus près d'eux.» Let. des sans-culottes de Nogent le Rotrou aux Jacobins de Paris, juin, in Journ. de la Montagne, 13 juin, I, 90, n° 12, in GuérinLa Lutte de classes sous la première République, I, 131 (Gallimard) - LTP
petit-bourgeois n.m. SOCIOPOLIT. - DDL 11, 1793 ; Lex.[75], ND4, PR[77], 1844, Balzac ; GLLF, av. 1850, Balzac ; R, cit. Bernanos.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1790 - «A l'exemple de tous ces messieurs, dans le sein de notre société, là, vous m'entendez parmi nos petits bourgeois, je vois une légion de petits bougres qui font les jolies-coeurs [sic] avec une vergogne indicible ; parce qu'ils sont riches, les voilà bien honnêtes-gens, bien bons citoyens.» Jean Bart, numéro 64, 7 - P.E.
petit-bourgeois n.m. SOCIOPOLIT. "personne qui appartient à la petite bourgeoisie" - DHR, av. 1788, Mercier ; DDL 21, 1790, Jean Bart [repris in TLF] ; GLLF, av. 1850, Balzac.
1657 - «[...] car il ne faut pas s'imaginer qu'elle [l'éloquence] consiste en quelques pointes d'esprit, qui surprennent souvent les femmes et les petits bourgeois [...].» Abbé d'AubignacLa Pratique du théâtre, 286 - FXT
1679 - «Il y a beaucoup de gens à Rome qui aiment à assassiner ceux qui sont à terre : n'y tombez pas, mon cher monsieur, et faites réflexion, je vous supplie, quel personnage vous jouerez dans les rues avec les six estafiers dont vous parlez, quand vous y trouverez un petit bourgeois de Paris qui ne s'arrêtera pas devant vous et qui vous bravera, pour faire sa cour au Cardinal D'Est.» J.-F. de RetzMémoires, t. 5, 65-66 - FXT
1686 - «Car, comme je l'ai déja dit, il seroit absurde que Jésus-Christ eût commandé la contrainte à l'égard d'un pauvre petit bourgeois, artisan et païsan, dont la conversation n'est que peu importante [...].» P. Bayle, Commentaire philosophique sur ces paroles de Jésus-Christ, in P. BayleOeuvres diverses, t. 2, 378 - FXT
1727 - «[...] si vous haussez trop le coude en buvant, on dira que vous n'êtes qu'un provincial, qu'un petit bourgeois qui n'a pas coutume d'être en bonne compagnie [...].» P. de MarivauxL'Indigent philosophe, 322 - FXT
1736 - «On peut dire que la vie molle semble caractériser aujourd'hui dans le monde les gens aisez. On y regarde cette application aux devoirs de son état, comme une vie roturiére. On laisse à l'Artisan, & aux petits Bourgeois, une vie unie, des jours pleins des occupations serieuses ; l'oisiveté, les jours vuides, les vains amusemens, semblent donner je ne sçai quel air de distinction & de noblesse [...].» J. CroisetDes Illusions du coeur, I, 45 (Bruyset) - P.E.
petit-bourgeoisisme n.m. péjor. CARACT. "mentalité de petit-bourgeois" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1920 - «[Les petits producteurs] suscitent constamment à l'intérieur du prolétariat des récidives de lâcheté, des rechutes de petit-bourgeoisisme : manque de caractère, dispersion, individualisme [...].» Trad. : LénineLa Maladie infantile du communisme, 40 (Bibl. communiste) - J.S.
petit-chrétien n.m. RELIG. - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1873 - «Il y a, à Lyon, une petite église dite des anticoncordataires ou petits-chrétiens. Ce sont des catholiques qui n'ont pas reconnu le concordat de 1801, mais qui sont restés fidèles à la foi chrétienne [...] le préfet répondit [...] que l'arrêté, sur les enterrements civils, ne s'appliquait pas aux petits-chrétiens Journ. officiel, 25 juin, 4169 - J.Hé.
petit-déj' loc. nom. m. abrév.  de petit déjeunernon conv.  US. ALIM. - GR[92], ø d ; absent TLF.
• petit déje
 - ø t. lex. réf. ; absent TLF, GR[92].
*1978 - «[...] il nous offre quand même un petit déje HanskaLa Mauvaise graine, 19 (O. Orban) - K.G.
petit-déj' loc. nom. m. abrév.  de petit déjeunernon conv.  US. ALIM. - GR[92], ø d ; absent TLF.
• petit-déje
 - ø t. lex. réf. ; absent TLF, GR[92].
*1981 - «Petit-déje au soleil [...]» HanskaJ'arrête pas de t'aimer, 22 (Balland) - K.G.
petit-déjeuner v.intr. US. ALIM. - DMC, cit. Le Monde, 1969 ; GR[85], 20e et cit. Déon [1970] ; absent TLF.
1952 - «[...] s'approchant du patron qui petit-déjeune en rentier d'un saladier de café au lait et de tranches de pain beurré [...] nous allons petit-déjeuner d'un kawa arrosé de marc du pays.» J.-P. ClébertParis insolite , 61 et 156 (Denoël, Livre de poche) - K.G.
1966 - «Elle [Mireille Darc] 'petit-déjeune' aussi bien avec du thé qu'avec du saucisson et un verre de vin rouge.» A. Chavane, in Marie-Claire, 15 juill., 78 - AFC
1967 - «Le matin, je [la skieuse Marielle Goitschel] petit-déjeune très copieusement. OEufs, fromages, jambon, viande même. Et oranges pressées.» M. Compère-Morel, in Elle, 5 janv., 75 - AFC
1968 - «Quelques centaines d'étudiants, las, fiévreux, tendus, heureux. Ils petit-déjeunent, de pommes et de saucisses de Francfort fournies par des syndicalistes.» O. Todd, in Le Nouv. Observateur, 12 juin, 25 - AFC
petit-four n.m. PÂTISS. - L, ø d ; TLF, cit. Renard, 1897 ; PR[67], ø d.
1807 - «On donne, en pâtisserie, le nom de Petit-four aux différentes pièces dont le sucre fait essentiellement partie et qui [...] n'exigent pour leur cuisson qu'un four extrêmement doux [...]» Almanach des gourmands, 72-74 - F.R.-R.S.
1815 - Pâtissier royal parisien, II, 247-49 - F.R.-R.S.
1825 - Brillat-SavarinPhysiologie du goût, 195 - F.R.-R.S.
petit-freinage n.m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1928 - «Le 'petit-freinage' est une position intermédiaire, qui prépare à l'étude de l'autre, et ne s'en distingue que par une ouverture moins grande des skis.» A. Mooser et M. Bourgeois, trad. : A. Zarn et P. BarblanL'Art du ski, 72 (Zurich, éd. Bopp) - C.T.
petit-gendre n.m. FAMILLE - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1861 - «[...] il [Chateaubriand] part pour l'Amérique du Nord, muni des instructions de M. de Malesherbes, dont son frère aîné était le petit-gendre Sainte-BeuveChateaubriand et son groupe, I, 91 (Allem) - P.W.
petit-pas en ciseaux loc. nom. m. SKI - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1928 - «Les exercices : Petit-pas en ciseaux (fig. 57) Demi-pas en ciseaux (fig. 58) se feront de la même façon.» A. Mooser et M. Bourgeois, trad. : A. Zarn et P. BarblanL'Art du ski, 88 (Zurich, éd. Bopp) - C.T.
petit-russien adj. GÉOPOLIT.  "ukrainien" - R, ø d ; absent TLF.
1930 - «On m'a affirmé hier que des Montparnos glorieux, comme [...] Soulographos, l'esthète grec, Bibine, l'allégoriste petit-russien [...] avaient demandé leurs passeports, ne vendant plus aux maudits Welches [...]» C. MauclairLes Métèques contre l'art fr., 204 (Ed. de la Nouv. r. critique) - G.S.
point (petit -) loc. nom. m. BROD. - TLF, 1591, Douet D'arcq ; GLLF, GR[85], ø d.
1528 - «Quatre aulnes de tappisserie en une piece, sur demye aulne de large, faicte à l'esguille et petit poinct, à personnaiges, bestes, chiens, oyseaulx et fleurs [...].» Inventaire de Louis Royer, in Mémoires de la société de l'histoire de Paris et de l'Ile-de-France, XXI, 111 (Champion, 1886-1902) - P.E.
propriétaire (petit -) loc. nom. m. AGRIC. ÉCON. - TLF, cit. Nizan, 1932 ; GR[85], cit. Chardonne, 1934-36.
1813 - «Il n'est pas de petit propriétaire de la plus petite maison de campagne qui ne veuille avoir sa serre, sa collection d'exotiques, et qui ne dispose, à cet effet, une salle basse échauffée [...]» V. de JouyL'Hermite de la Chaussée-d'Antin, t.3, 10 avr., 183 (Pillet) - FRANTEXT
1815 - «Un petit propriétaire foncier se ruine en s'expatriant.» B. Constant, Principes de politique, in Cours de politique constitutionnelle, t.1, 58 (Guillaumin) - FRANTEXT
1819 - «Propriétaire, s.m. [...] qui possède en propre (grand, riche, petit - ; être -).» BoisteDict. - TGLPF
1840 - «Par la même raison, le grand propriétaire a peut dire au petit propriétaire b : vends-moi ton champ, sinon tu ne vendras pas ton blé : et cela, sans lui faire le moindre tort, sans que celui-ci ait droit de se plaindre.» Proudhon, Qu'est-ce que la propriété ?, in ProudhonOeuvres complètes, t.4, 295 (Rivière, 1926) - FRANTEXT
1859 - «[...] dans cette contrée la petite culture, la culture maraîchère trouverait des débouchés pour ses produits. Or dans notre pauvre pays nous manquons encore des raisons d'être et des conditions de la petite culture, et par conséquent de la petite propriété, qui tend bien vite à se morceler. Nous avons dans le pays des villages de petits propriétaires, - ils sont misérables sous tous rapports, - à tel point que je n'échangerais pas un de mes paysans, accensés depuis trente-cinq ans, contre dix de ces petits propriétaires [...]» A. Zamoyski, let., 22 déc., in R. des deux mondes, t. 51, 1er mai, 217 (1864) - M.C.
1901 - «Le nombre des petits propriétaires vignerons possédant assez de vignes pour y trouver l'emploi de tout leur travail s'accroît.» J. JaurèsEtudes socialistes, 5 (Ollendorff, 1902) - FRANTEXT
père (petit - noir) loc. nom. m. non conv. BOISSON "vin" - ø t. lex. réf. ; absent TLF. "pot à vin" : E, 1836 ; FEW (8, 9b), 1837, Sainéan ; "verre de vin" : DDL 2, 1840
1835 - «THERESE. Eh bien ! que voulez-vous, mon brave ? GAUTIER. C'est plus correct. Servez-moi un demi-litre de petit père noir, et quelque chose avec, pour manger si vous en avez... [...] THERESE, apportant bouteille, verre, pain, fromage Rougemont et DupeutyLa Croix d'or, 15b (Magasin théâtral) - P.E.
ratissé (petit -) loc. nom. m. HIST. MOEURS  "élégant" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1885 - «Les jeunes ratissés (le terme est nouveau pour dire gommeux ou gandins ou petits crevés) les ratissés ont couru et courent encore, comme un seul homme, lorgner, applaudir, rappeler La Goulue et Grille d'Egoût [sic]. Ils sont très gentils, ces ratissés. [...] J'ai cherché, d'ailleurs, d'où pouvait venir ce baptême nouveau et quelle pouvait être l'étymologie du terme. Les ratissés ! Pourquoi les ratissés ? Est-ce parce que le jeu, le baccarat, les petits chevaux des bords de la mer ou les steeple-chases leur vident à la fois la bourse et la cervelle et les ratissent comme le rateau du croupier ? Est-ce, au contraire, parce que le coiffeur sue sang et eau à les épiler, les coiffer, les brosser et leur ratisser les favoris, les moustaches et la chevelure (quand ils en ont) comme le jardinier ratisse les allées d'un jardin bien entretenu ? Je n'en sais rien. Le fait est que les petits crevés sont devenus les petits ratissés et qu'on rougirait d'appeler un élégant un gommeux. Le mot a vieili. Tout gommeux est devenu aujourd'hui un ratissé. Le ratissé a son féminin ! La ratissée. Et je m'imagine, qu'aussi bien que le croupier, la ratissée ratisse le ratissé. Le nom doit venir de là. Ce sont les ratissés qui ont inventé La Goulue [...]» L'Illustration, 3 oct., 219c - G.S.
sable (le petit bonhomme lui a jeté du -) loc. phrast. non conv. PHRASÉOL. "dans une invite faite à un enfant d'aller se coucher" - FEW (11, 14b), GLLF, DEL, BEI, TLF, DHR, 1690, Fur.
• le petit homme qui jette le sable
  - ø t. lex. réf. ; absent TLF
1604 - «Ramené en sa chambre, s'amuse. A sept heures trois quarts, je luy dis : "Monsieur, voila le petit homme qui jette le sable". "E couché moy".» J. HéroardJourn., 1, 530 (Fayard) - P.R.
1606 - «Il avoit envie de dormir. On luy dict que c'estoit le petit homme qui jettoit du sable d'en hault. Porte ses mains aux yeulx. D. "Dite li qu'i ne m'en jette pu".» J. HéroardJourn., 870 - P.R.
salé (petit -) loc. nom. m. non conv.  SEXE ET ÂGE  "enfant" - FEW, 1890 ; PR[67], ø dsalé : E, 1881 ; FEW, 1889, Larchey
Compl. TLF (mêmes réf., ø texte) :
1860 - «Le petit salé triomphe !» Vallès, Les Réfractaires, in Le Figaro, 1er nov., 167 (Ed. fr. réunis, 1955) - B.N.
salé (petit -) loc. nom. m. CUIS.  "chair de porc cuite à l'eau salée" - FEW (11, 80a), v. 1904, Lar. ; TLF, cit. Zola, 1873 (autre texte).la date de 16e, dans GLLF, concerne un autre sens
1873 - «Devant elle [la charcutière], s'étalaient, dans des plats de porcelaine blanche, les saucissons d'Arles et de Lyon entamés, les langues et les morceaux de petit salé cuits à l'eau, la tête de cochon noyée de gelée [...]» ZolaLe Ventre de Paris, ch. II, 79 (Charpentier) - M.C.E.
sou (petit bonhomme d'un -) loc. nom. m. non conv. MILIT. "fantassin" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.
1861 - «PIOU : Soldat du centre [...] Synon. : Pioupiou, tourlourou, pousse-cailloux, lascar, cul-rouge, cul-blanc, lignard, petit bonhomme d'un sou, jean-jean, centrier, marche à terre.» LarcheyLes Excentricités du langage fr., 208 (R. anecdotique) - P.E.
tondu (le petit -) loc. nom. m. non conv.  HIST. FR.  "Napoléon" - TLF, cit. Balzac, 1833 ; GLLF, 1904, Lar. ; R, Lex.[75], PR[77], ø d.
*1896 - «Le petit tondu = Le petit caporal, Napoléon Ier.» DelesalleDict. arg.-fr., 287 (Ollendorff) - P.E.
Tondu (le Petit -) loc. nom. m. non conv. HIST. FR. "Napoléon" - TLF, 1833, Balzac ; DDL 22, 1896, Delesalle ; GLLF, 1904, Lar. ; GR[85], ø d.
1820 - «[...] le grotesque chapeau du héros que ses braves nommaient tour à tour, avec une sensibilité si vraie et une naïveté si touchante, leur aimable père ou le petit tondu Le Conservateur litt., II, 1ère partie, 293 (Droz, STFM) - P.E.
1828 - «Il y a eu un temps où le gouvernement c'était tout le monde ; et puis après ils n'ont plus été que cinq cents ; et puis après ils n'ont plus été que trois, les consuls, comme on disait pour lors ; et puis après, le Petit-Tondu s'est appelé le gouvernement à lui tout seul.» [Cavé et Dittmer]Les Soirées de Neuilly, II, 95 (Moutardier) - P.E.
*1861 - «PETIT CAPORAL : Napoléon Ier. Synon. : Le Petit Tondu, le Grand Homme, l'Autre, le Père La Violette.» LarcheyLes Excentricités du langage fr., 205 (R. anecdotique) - P.E.
unique (fils -) n.m. FAMILLE - TLF, 1579, Garnier ; GLLF, 1668, Mol. ; GR[85], cit. Maurois.
1512 - «Et Edouard le tiers, leur filz unique, / Ilz firent roy, comme on dit, pacifique.» Epistre envoyée par feu Henry, in Recueil de poésies fr., III, 33 (Jannet) - P.E.
1559 - «Mais i'ay chassé hors d'icy Eum gnatum vnicum miserum [...] Ce mien vnique filz miserable TérenceHeautontimorumenos, 43 (Apud Theobaldum Paganum) - P.E.
1573 - «Cependant Benard de Metz [...] ayant cognu la perte de sa fille & de ses meubles, eut crainte que de la en avant les guerres continuelles ne luy feissent encor perdre davantage, & mesmes son fils unique qui luy restoit [...]» J. de La TailleLes Corrivaus, 58 (Didier, STFM) - P.E.
1579 - «[...] mon maistre luy est fils unique [...]» P. de Larivey, Les Escolliers, in Anc. théâtre fr., VI, 16 (Jannet) - P.E.
ventre d'un petit poisson loc. interj. JURON - absent TLF.
Corr.G (1564, même texte)
1558 - «Mais laissons là ces beaux enseignemens : ventre d'ung petit poysson, rions : Et dequoy ? de la bouche, du nez : du menton, de la gorge, et de tous noz cinq sens de nature.» B. Des PériersNouv. récréations et joyeux devis, 14 (Champion, STFM) - P.E.
verre (payer un petit -) loc. verb. non conv.  US. ALIM.  "ration d'alcool" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.- un verre : R, PR[77], ø d
1823 - «L'ETOILE. [...] tous les canons, les p'tits verres et les polichinels que j'ai payés aux amis de ma connaissance [...]» Francis, Dartois, GabrielL'Enfant de Paris, 14 (Huet) - P.E.
verre (petit -) loc. nom. m. non conv.  US. ALIM.  "ration d'alcool" - R, cit. Gautier ; L, DG, ø d ; TLF, cit. Simenon, 1948 ; PR[77], ø d.
1780 - «(Madame Topette et Bouchon le servent.) JEROME. Et où donc que vous allez mettre ce petit verre -là, Père Cornet ? CORNET, assis. Oh ! je ne le mettrai pas à côté.» GuillemainLe Café des Halles, 21 (Cailleau) - P.E.
1794 - «NOIRET. [...] Allons Suzon, donne-nous le p'tit verre d' fil en trois, et qu' ça gratte.» DemautortLes Marchandes de la Halle, 5 (Théâtre du Vaudeville) - P.E.
verre (prendre un petit -) loc. verb. non conv.  US. ALIM.  "ration d'alcool" - ø t. lex. réf. ; absent TLF.prendre un verre : DDL 6, 1903 ; boire un petit verre : FEW (14, 567b), 1845, Besch.
1818 - «ANDRE. Prendrez-vous un petit verre ? ARMAND. Oui, un jour de première représentation il faut s'étourdir.» Merle et BrazierLes Originaux au café, 15 (Barba) - P.E.
1830 - «N.I.NI. Soyons heureux... buvons ! prenons un petit verre ...» Carmouche, De Courcy, DupeutyN, i, ni, 17 (Bezou) - P.E.
1831 - «Valentin (bas à l'oreille de Pincemiette.) Ma bonne voilà z'un bureau de tabac et tu seras ben aimable de me prêter pour avoir une cigare. Mlle Pincemiette (lui donnant deux sols.) - Tiens et tu prendras un petit verre Moeurs parisiennes. Un lundi à la barrière du Mont-Parnasse, 5 (Herhan) - P.E.
1832 - «Il s' s'ra sans doute en allé tout d'un coup / Prendre les ordr's ou ben prendre un p'tit verre, / Parc' qu'enfin l' service avant tout [...]» Rougemont, Courcy, DupeutyLe Courrier de la malle, 3 (Barba) - P.E.
1850 - «Et comme je partais sans prendre le petit-verre qu'il m'avait versé après le café : - Vous oubliez de prendre votre petit verre, me dit-il.» A. ChenuLes Conspirateurs, I, 89 (Garnier) - P.E.
vidé (petit -) loc. nom. m. HIST. MOEURS  "type mondain" - TLF, cit. Poulot, 1870. fam. "personne usée par les excès" : GLLF, TLF, 1888, Daudet ; vidé, adj. "épuisé de fatigue, usé par les excès" : GLLF, 1876, Lar. ; FEW (14, 591b), Lex.[75], PR[77], 1888, Daudet ; R, cit. Daudet
*1875 - «NOS JOLIS PETITS-VIDES Par Mars. [...] LES NOMBREUSES ERREURS DE JULES POISCASSE. Un de ces êtres rachitiques, insolents, abêtis, dont on dit familièrement : 'Il ne vaut pas une claque !' (Roqueplan). MONOGRAPHIE DU PETIT VIDE. L'incroyable, le gandin, le lion, le dandy, le chicard, s'étant graduellement gonflé comme un ballon, les égratignures féminines en firent un petit crevé. 1870 éclata : d'un bond, le crevé était en Belgique ! La paix signée, on nous le renvoya gros et gras, bien dodu, petit soufflé ; à défaut d'orgueil, il semblait bouffi d'onguent et de farine : on l'appela gommeux. Mais le conseil de révision vint déshabiller notre jeune territorial : un vrai croûton, ni chair ni moelle. Eh ! parbleu, c'est un petit vidé Le Journ. amusant, 1er mai, 3 - G.S.
zygomatique (petit -) loc. nom. m. ANAT. - L, GLLF, 1872 ; R, PR[77], ø d.
Compl.TLF (mêmes réf., ø texte)
1751 - «ll le grand incisif. m petit zygomatique. n le grand zygomatique. o le canin.» Encycl., I, 417b-418a - P.E.
*1770 - «A côté de ce muscle, on en trouve un autre plus petit [...] On l'a appellé petit zigomatique NicolasMan. du jeune chirurgien, 84 (Hérissant) - P.E.
écran (le petit -) loc. nom. m. RADIOTÉLÉV.  "par métonymie, la télévision" - GR[85], cit. Mauriac, 1958-60 ; Lex.[79], ø d ; TLF, cit. L'Est Républicain, 1978.
1955 - «[...] il ne sera question que des films cinématographiques présentés à la télévision [...] le test du petit écran est décisif pour les ouvrages dramatiques [...]» J. Quéval, in Mercure de France, numéro 1101, mai, 144-5 - P.E.