| BERTILLONNAGE, subst. masc. ,,Méthode d'identification anthropométrique et anthroposcopique des criminels, inventée par Alphonse Bertillon vers 1880. Elle comporte 15 mensurations (...) et des observations sur la couleur de l'iris de l'œil gauche, de la peau et des cheveux`` (Méd. Biol. t. 1 1970). − P. ext. Le « bertillonnage » des tableaux modernes par la radiographie (Le Journal de phys. et le Radium,1925, p. 699d; cf. aussi Cendrars, Moravagine, 1926, p. 318 et Le Lotissement du ciel, 1949, p. 34). Rem. 1. Attesté dans Nouv. Lar. ill., Lar. Lang. fr., Rob. et Quillet 1965. 2. Sur la même base est formé bertillonnesque, adj. Qui rappelle les procédés de Bertillon. Graphiques bertilonnesques (Clemenceau, L'Iniquité, 1899, p. 82; cf. aussi Thibaudet, Réflexions sur la litt., 1936, p. 76). Prononc. : [bε
ʀtijɔna:ʒ]. Étymol. et Hist. 1897 (Nouv. Lar. ill., s.v. anthropométrie). Dér. du nom du savant fr. Alphonse Bertillon [1853-1914], créateur de ce système, mis en application à Paris dep. 1882; suff. -age*. BBG. − Migliorini (B.). Dal nome proprio al nome comune. Firenze, 1968 [1927], p. 195. |