| BERLIN, subst. masc. TECHNOL., vx. ,,Paquet de fil arrêté par un nœud, dont on fait usage dans les fabriques de velours`` (Chesn. 1857) : Le cordonnet est formé de 3 gros fils tordus à gauche, puis retordus ensemble. Le berlin est fait de même, mais plus tordu.
Ch.-A. Wurtz, Dict. de chim. pure et appliquée,2esuppl., t. 1, 1892, p. 778. Rem. Attesté dans la plupart des dict. gén. du xixes. ainsi que dans Quillet 1965. Prononc. et Orth. : [bε
ʀlε
̃]. Var. barlin (d'apr. Guérin 1892 : berlin, syn. de barlin). Étymol. et Hist. 1751 barlins (Encyclop. t. 2 : Barlins [...] nom d'un nœud qu'on fait au commencement et à la fin des pieces pour les tordre, noüer ou remettre); 1832 berlins (F. Raymond, Dict. gén. de la lang. fr., Paris); 1838 berlin (Ac. Compl. 1842). Orig. inc. (EWFS2); la forme barlin(s) appartient à un ensemble de termes à la fois techn. et pop. (cf. barlong); berlin(s) pourrait être une forme conservatrice ou hypercorrecte en réaction contre la précédente. |