Police de caractères:

Surligner les objets textuels
Colorer les objets :
 
 
 
 
 
 

Entrez une forme

options d'affichagecatégorie :
BEAU-FRÈRE, subst. masc.
Frère par alliance.
A.− [La désignation étant faite du point de vue de l'un des conjoints] Frère de l'autre conjoint :
1. Joséphine avait laissé faire son mari, qui avait toujours jalousé son beau-frère d'une jalousie bête d'ouvrier. Elle avait sans doute pour son frère une certaine affection. Van der Meersch, Invasion 14,1935, p. 209.
B.− [La désignation étant faite du point de vue d'une sœur ou d'un frère] Époux de la sœur, plus rarement, de la belle-sœur :
2. [Hélène] (...) avait proposé, dans les débuts de son mariage, en manière de plaisanterie, de fonder, avec Claire et les beaux-frères et belles-sœurs à venir, un syndicat des conjoints. G. Duhamel, Chronique des Pasquier,La Nuit de la Saint-Jean, 1935, p. 144.
P. ext. Époux de la belle-sœur.
1reattest. 1386 (Testament de Philippe de Hardi, duc de Bourgogne, cité par Delboulle dans R. Hist. litt. Fr., t. 4, p. 139); composé de beau*, terme de courtoisie et de frère*. A éliminé l'a. fr. serorge (xiie-xvies. dans Gdf.), du b. lat. sororius « beau-frère ». [bofʀ ε:ʀ]. Durée mi-longue pour [o] fermé dans Passy 1914. Fér. 1768 écrit beaufrère en un seul mot. Au plur. des beaux-frères. Fréq. abs. littér. : 837. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 1 450, b) 1 468; xxes. : a) 1 017, b) 923.