| BAUXITE, subst. fém. MINÉR. ,,Roche alumineuse de structure variée contenant dans des proportions variables des hydrates d'alumine, de la kaolinite, de la silice et des oxydes de fer`` (George 1970) : ... la décomposition d'hydroxyde obtenu par voie humide qui trouve une application capitale dans la métallurgie de l'aluminium : le minerai, la bauxite, est de l'alumine impure, contenant notamment de la silice, de l'oxyde de fer, de l'acide titanique; ...
L. Guillet, Les Techniques de la métall.,1944, p. 13. Prononc. et Orth. : [boksit]. Buben 1935 cite une prononc. [bo:sit] d'apr. Camerlynck (Au Pays de France, Paris, 1931) sans doute relâchée. Il existe une var. beauxite (Lar. 19e, Guérin 1892, Nouv. Lar. ill.) (cf. Les Beaux dans l'art. beauxite dans Lar. 19e, mais art. Les Baux). Étymol. et Hist. 1837 beauxite (A. Dufrenoy d'apr. P. Routhier, Gisements métalliques, Géol. et principes de recherche, t. 1, 1963, p. 217); 1928 bauxite (M. Larchevêque, Fabrication industr. des porcelaines, t. 1, p. 21). Dér. du nom des Baux-de-Provence, près d'Arles (Bouches-du-Rhône), où il fut découvert et analysé pour la 1refois par l'ingénieur des mines F. Berthier, en 1821; suff. -ite*. Fréq. abs. littér. : 4. BBG. − Dauzat Ling. fr. 1946, p. 39. − Henry 1960, p. 248. |