| BASILAIRE, adj. A.− ANAT. Qui sert de base, qui appartient à la base en particulier, à la base du crâne : 1. Il y a de plus vers sa partie moyenne une facette articulaire ovale, par laquelle l'os frotte sur l'apophyse basilaire.
Cuvier, Leçons d'anat. comp.,t. 3, 1805, p. 66. 2. ... Richard Owen signalait l'intérêt de l'étude comparée du crâne par sa face inférieure ou basilaire pour les variations de la position du trou occipital, la forme de la voûte palatine et de l'arcade dentaire...
Hist. de la sc.,1957, p. 1372. SYNT. Artère, fosse, gouttière, membrane, os, surface, veine, vertèbre basilaire; suture basilaire. − P. ext. : 3. Le pouvoir de disposition des grandes unités à l'intérieur d'une nation n'est pas, contrairement à nos hypothèses basilaires, entièrement indépendant de la puissance publique qui, même dans les pays les plus libéraux, anime la recherche, aide à la propagation des grandes innovations, participe à la conquête des marchés, ...
Perroux, L'Écon. du XXes.,1964, p. 188. B.− SC. NAT. 1. BOT. Se dit de tout organe placé à la base d'une autre partie. Appendice, aréole, bourrelet, embryon placentaire basilaire. 2. ENTOM. Qui appartient à la base d'un organe. Article, nervure basilaire. Prononc. : [bazilε:ʀ] ou [bɑ-]. Warn. 1968, seul dict. mod. à transcrire le mot, indique les 2 prononc. DG donne la transcr. avec [ɑ] postérieur. Étymol. et Hist. 1314 anat. (H. de Mondeville, B.N. 2030, fo14c dans Gdf. Compl. : l'os basilaire ne doit pas etre conté entre les os du chief, fors pour ce qu'il soustient les devant dis os et tout le chief et est fondement d'aus, et pour ce il est appelé basilaire, car basis est a dire fondement). Dér. de base* (gr., puis lat. basis), suff. -aire* élargi p. anal. avec des adj. du type cimbalaire (cartilage cimbalaire, H. de Mondeville, éd. Ch. Bos, p. 68), empr. au lat. cymbalaris. |