| BASCULEMENT, subst. masc. A.− Action de basculer (cf. ce mot B) : 1. Le temps de lever le bec et de la voir et elle s'abattit en effet, brutale et puissante, l'entourant comme une sangle épaisse, lui serrant le poitrail et le dos, et l'attirant au dehors malgré sa résistance dans une cascade de l'eau du bol renversé et un basculement de la cage qui s'écroulait sur le sol.
Pergaud, De Goupil à Margot,1910, p. 222. B.− Tendance, disposition à basculer. 1. [Correspond à basculer* A] :
2. Les ponts qui ont du basculement portent une surcharge du côté de la culasse, ...
É.-T. Quinette de Rochemont, Cours de travaux mar.,1900, p. 500. 2. [Correspond à basculer* C] :
3. Partout le même parlementarisme, les mêmes superstitions, les mêmes truquements parlementaires, les mêmes basculements. Partout ce même orgueil creux, ces bras raides, ces doigts d'orateurs, ces mains qui ne savent pas manier l'outil.
Péguy, L'Argent,1913, p. 111. 1reattest. 1893 (G. Moynet, La Machinerie théâtrale, Trucs et décors, p. 24); dér. de basculer*, suff. -ement (-ment1*). − [baskylmɑ
̃]. − Fréq. abs. littér. : 3. |