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BARRURE, subst. fém.
TECHNOL. ,,Barre du corps d'un luth`` (Chesn. 1857).
− P. anal., vieilli. ,,Petite irrégularité qui se produit sur une pipe`` (Chesn. 1857).
Rem. On rencontre dans la docum. le néol. barrure, « douleur au niveau du ventre, de l'estomac », qui repose sans doute sur un emploi fig. de barre :
Annie, les pieds dans l'eau, le ventre tenaillé de barrures, à force d'être demeurée debout dans cette humidité, les bras engourdis, les mains usées jusqu'au sang, n'en pouvait plus. Van der Meersch, Invasion 14,1935, p. 301.
Prononc. Dernière transcr. dans DG : bá-rúr. Étymol. et Hist. 1. 1266 « ce qui sert à barrer, clôture » (Franchis. d'Orgelet, Richel., Droz, A 26 dans Gdf. : Qui les seip, barrures ou closures fera es chemins et charrieres publiques); 2. 1680 terme de lutherie (Rich.). 1 dér. de barrer*; 2 dér. de barre*; suff. -ure*. Fréq. abs. littér. : 1.