| BARRICADEUR, subst. masc. Celui qui élève des barricades et, p. ext., insurgé, émeutier : 1. 4 Jeudi. Jury. La vraie République condamnée par la Cour. Nous absolvons le balayeur de la Garde Nationale, un barricadeur de Février, que ceux-ci détestent.
Michelet, Journal,1849, p. 70. 2. Une affiche blanche appelle les citoyens à faire des barricades dans le premier et le vingtième arrondissement. L'affiche blanche offre quatre francs de paye par jour aux barricadeurs.
E. et J. de Goncourt, Journal,1871, p. 769. Rem. Peu usité pour Lar. 19e, Lar. 20e. Prononc. − Dernière transcr. dans Littré : ba-ri-ka-deur. Étymol. ET HIST. − Av. 1611 barricadeu(r) (Lestoile, Mem., 1rep., p. 261 dans Gdf. Compl. : Nos barricadeus de Paris); 1650 barricadeur (Courr. burl. de la guerre de Paris, ibid. : Il faut affamer ces barricadeurs scelerats).
Dér. de barricader*; suff. -(e)eur2* (prononc. -eu ou -eur en m. fr.). STAT. − Fréq. abs. littér. : 2. BBG. − Dub. Pol. 1962, p. 136, 170. |