| ![]() ![]() ![]() ![]() BARREMENT, subst. masc. A.− Vx, inus. Action de barrer (de fermer) et résultat de cette action : Céard avait conçu un projet de barrement du fleuve au dessous de Genissiat...
A. Arnoux, Rhône, mon fleuve,1944, p. 81. − Spéc., MÉD. VÉTÉR. Action de barrer les veines d'un cheval, d'arrêter l'écoulement du sang en les liant. B.− DR. COMM. Opération consistant, pour éviter le risque de perte ou de vol, à barrer un chèque afin qu'il ne puisse être encaissé que par un banquier ou un agent de change. Prononc. : [baʀmɑ
̃] (Pt Rob.). Étymol. ET HIST. − 1. 1318 anc. dr. « moyen déclinatoire, exception » (Rupt, Richel. 1. 9129, no30 dans Gdf. : Aie renoncié ... a toutes graces, previlleges, saisines, berremanz, donees et a doner), attest. isolée; repris dans Trév. 1704 et 1752 puis Ac. Compl. 1842 au sens de ,,cassation de gages``; 2. fin xvies. art vétér. « action de barrer les veines d'un cheval ou d'un oiseau » (Desparron, Fauconn., II, 16 dans Gdf. Compl. : Du beau serrement, barrement et couppement des veines de nos oyseaux pour la conservation de leurs mains), attest. isolée; repris dans ce; sens dans Nysten qui précise ,,opération inusitée aujourd'hui``, 3. 1890 (Lar. 19eSuppl. : Barrement En langage de banque, on nomme barrement l'opération qui consiste à inscrire en travers d'un chèque, au recto, entre deux lignes transversales, certaines indications conventionnelles, sur le vu desquelles la valeur n'est payée en espèces qu'à des personnes déterminées ou dénommées); 4. 1944 synon. de barrage, supra ex., attest. isolée.
Dér. de barrer*; suff. -ement (-ment1*). BBG. − Dub. Dér. 1962, p. 30. |