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BARLOT(T)IÈRE,(BARLOTIÈRE, BARLOTTIÈRE) subst. fém.
CONSTR. ,,Traverse principale en fer destinée à consolider les plombs dans un châssis de vitraux`` (Noël 1968) :
Le vitrail, à dater de cette époque [xives.], n'est plus fixé en rive que dans la feuillure et luté avec le mortier appelé « musique » et sur les barlottières horizontales. De ce côté, aucune initiative ne sera plus demandée au serrurier. Seules les traverses de maintien intermédiaires en fer rond sur lesquelles viennent s'enrouler les agrafes de plomb des vitraux seront galbées pour suivre le contour des figures au lieu de les traverser. F. Fillon, Le Serrurier,1942, p. 9.
Rem. Attesté dans la plupart des dict. gén. dep. l'Ac. Compl. 1842.
Prononc. et Orth. : [baʀlɔtjε:ʀ]. Tous les dict. consultés écrivent barlotière. Pour la graph. avec 2 t, supra exemple. Étymol. et Hist. 1791 constr. (Encyclop. méthod. mécan. t. 8, p. 708 : Barlotières. Les vitriers ont donné ce nom à des traverses de fer, qui, dans les chassis des vitraux, sont moins fortes d'épaisseur et de face que la traverse dormante). Dér. de barrelot forme dial. relevée dans le Doubs par FEW t. 1, p. 256a; suff. -ière*; barrelot dér. de barre*, suff -elot (-ot*); à rapprocher de l'a. fr. bareler « garnir d'une barre, fortifier » (2emoitié xiiies. dans Gdf.) et du m. fr. barlette « petite barre » (ca 1410, ibid.).