| BARDIS, subst. masc. A.− MARINE 1. ,,Cloison longitudinale en planches, établie dans la cale ou dans l'entrepont d'un navire chargé de grains ou graines en vrac, afin d'empêcher ces marchandises de riper`` (Gruss 1952). 2. ,,Sorte de rempart en planches destiné à empêcher l'eau d'entrer dans la partie inclinée du navire, soit lorsqu'il vire de bord, soit lorsqu'on le couche pour le radouber`` (DG). Synon. bâtardeau. B.− Région. ,,Baraque de pieux (sic) et de branches Syn. de Bardeau`` (Verr.-On, t. 1 1908, p. 74). Prononc. et Orth. : [baʀdi]. Besch. 1845 écrit bardi ou bardis; de même Lar. 19e, Nouv. Lar. ill.; Quillet 1965 écrit bardis ou bardit. Étymol. et Hist. xvies. « cloison en planches » (Chron. bordeloise, I, 262 dans Gdf. Compl. : En ceste annee, un jeune homme, artisan de son mestier, et demeurant au Caharnan, sçachant que sa voisine (mijau de bardis entre deux) vefve depuis un an d'un homme qui avait tenu hotellerie, estoit honestement riche, s'advisa de faire un petit trou au dit bardis, pour y passer le bout d'une sarebacane); d'où mar. a) 1691 (Ozanam, Dict. math., Paris, p. 284); b) 1732 (Rich. : Bardis. C'est aussi les séparations de planches qu'on fait à fond de cale, pour charger des blez et d'autres grains). Dér. du rad. de bardeau1*; suff. -is*. |