| ![]() ![]() ![]() ![]() BARBÉ, ÉE, adj. Vx, inus. Synon. de barbu :1. Les bouvreuils ont pour caractère principal un bec court presque aussi haut que long, à mandibules barbées, la supérieure dépassant l'inférieure.
H. Coupin, Animaux de nos pays,1909, p. 133. ♦ Emploi subst. : 2. Vu au microscope les divers mangeurs de pucerons : le jaune transparent, le barbé hérissé de blanc; ce n'est pas encore le lion des pucerons, la nymphe des ténébrions meuniers.
Michelet, Journal,1857, p. 333. − P. anal., BOT. Muni de barbes. Épi barbé. − Spéc., HÉRALD. ,,Il ne se dit que de la barbe du coq, des dauphins ou des comètes, quand elle est d'un autre émail que le reste de la pièce`` (Ac. Compl. 1842). ÉTYMOL. ET HIST.
I.− Ca 1100 barbet « barbu » (Roland, éd. Bédier, 65 : Guarlan le barbet) − xves. Millet dans Gdf., repris comme terme de bot. 1838 dans Ac. Compl. 1842.
II.− 1. xiiies. [date du ms.] « (d'un objet) barbelé » (Chr. de Troyes, Chevalier Lion, éd. Foerster, 2819 : Et cinc saietes barbelees [variante : et tout plein de seetes barbees]) − xves., Arch. Nord, 133597, no125769 dans IGLF Litt.; 2. 1690 spéc. hérald. (Fur.).
I empr. au lat. barbatus « barbu » (Plaute, Men., 854 dans TLL s.v., 1745, 22); II dér. de barbe1*; suff. -é*. STAT. − Fréq. abs. littér. : 3. BBG. − Lew. 1960, p. 235. |