| BAPTISME, subst. masc. A.− RELIG. de l'Orient antique : 1. Le sabisme [chaldéen] qu'était-il? Ce que son étymologie [v. araméen seba, synon. de β
α
π
τ
ι
́
ζ
ω] indique : le baptisme lui-même, c'est-à-dire la religion des baptêmes multipliés... [Cette pratique était (...) la totale immersion].
Renan, Hist. des orig. du Christianisme,Vie de Jésus, 1863, p. 102. B.− RELIG. CHRÉT. Doctrine religieuse qui professe que le baptême ne peut être administré qu'à des adultes sincèrement croyants et repentants et qu'il ne peut se faire que par immersion complète : 2. Les platitudes humanitaires les plus triturées par les pieds des animaux, la rinçure la plus immonde des écuries de la science et du confort, la becquée innommable que lui apportent les sinistres corbeaux du baptisme et du méthodisme, voilà maintenant de quoi se régale Israël!
Claudel, Un Poète regarde la Croix,1938, p. 75. Rem. Attesté dans Lar. 19e, Lar. Lang. fr., Littré, Guérin 1892, Ac. 1932, Rob., Quillet 1965. Prononc. : [batism̥]. Étymol. et Hist. 1863, supra ex. 1. Formé sur le lat. baptisma (v. baptême). Fréq. abs. littér. : 1. |