| BANQUISTE, subst. masc. A.− Pop. Saltimbanque; forain (cf. banque2B 2) : 1. − Bien sûr, dit l'homme... je fais beaucoup avec les forains. César ne releva pas le mot... L'autre aurait dit « banquiste », « gonse de la banque », « gars du tapis », cela ne l'aurait pas choqué. Mais « forain »...
P. Vialar, Les 4 Zingari,1959, p. 33. B.− Péj., au propre et au fig. Charlatan : 2. Lepailleur, à l'entendre [Thévenant] (et il disait vrai) était un faux Don Juan, dans le fond un banquiste et un réclamier.
L. Daudet, L'Amour est un songe,1920, p. 79. Rem. Attesté dans la plupart des dict. gén. du xixeet du xxes. 1reattest. 1789 (Avent. de J. Sharp dans Esn. 1966); dér. de banque2* étymol. 3, suff. -iste*. − [bɑ
̃kist]. Durée mi-longue pour la 1resyll. dans Passy 1914. − Fréq. abs. littér. : 7. BBG. − Sain. Lang. par. 1920, p. 107, 238. |