| BANCAIRE, adj. Qui concerne les banques et les opérations de banque; qui a son origine dans la banque. Organisation bancaire (Rob.); secteur bancaire; système bancaire; chèque bancaire (par opposition à chèque postal) (Rob.); crédit bancaire; établissement bancaire; prêt bancaire (M. Wolkowitsch, L'Élev. dans le monde,1966, p. 154):1. Le lendemain, vers neuf heures, un pli porté à la main lui fut remis. On y lisait dactylographié, au-dessous d'un timbrage bancaire : « D'ordre de M. Henri Desgrès, nous avons l'honneur de vous faire parvenir un chèque en francs, de... (suivaient des chiffres, des numéros, des noms de banque); ... »
Malègue, Augustin,t. 1, 1933, p. 365. 2. Ceux qui prétendaient qu'elle avait épousé un sac, ou bien que le fils Schoudler avait voulu vieillir l'or bancaire de son blason autrichien, étaient également dans l'erreur. Ce mariage n'avait été qu'un mariage d'amour et continuait de l'être.
Druon, Les Grandes familles,t. 2, 1948, p. 41. 3. Elles [les entreprises publiques] réunissent un million de personnes environ, dont 440 000 dans les transports, 340 000 dans l'énergie, 100 000 dans le secteur financier et bancaire, 120 000 dans les secteurs divers, soit en tout 13 % des salariés et 5,3 % de la population active.
G. Belorgey, Le Gouvernement et l'admin. de la France,1967, p. 64. 4. La Banque de France se livrait à la plupart des opérations bancaires classiques : escompte, avances, dépôts; elle pouvait aussi émettre des billets en fonction de son encaisse et de la quantité de papiers qu'elle devait recevoir à leur échéance.
J.-A. Lesourd, C. Gérard, Hist. écon., XIXeet XXes., t. 1, 1968, p. 52. Rem. Attesté dans la plupart des dict. gén. (Lar. 20e, etc.). 1reattest. début xixes. (d'apr. Lar. Lang. fr.); 1922 (Lar. univ.); dér. de banque1*, suff. -aire*. − [bɑ
̃kε:ʀ]. − Fréq. abs. littér. : 17. |