| BANALISATION, subst. fém. A.− Action de banaliser; le résultat de cette action : 1. ... Roger, pour n'importe quelle question psychologique (et même, ou surtout, en tant que romancier), élimine volontiers l'exception, et même la minorité. De là certaine banalisation de ses personnages. Il se demande sans cesse : que se passe-t-il, dans ce cas donné, le plus généralement? Le « un sur mille » ne retient pas son attention; ou c'est pour ramener ce cas à quelque grande loi générale...
Gide, Journal,1936, p. 1259. B.− CH. DE FER. Cf. banaliser B : 2. L'électrification, l'amélioration du matériel, de la signalisation, des dépôts, le meilleur chargement des wagons, la réduction des parcours voyageurs, la banalisation des locomotives et l'utilisation du diesel, ont sensiblement modifié les conditions de l'exploitation.
C. Pineau, La S.N.C.F. et les transp. fr.,1950, p. 21. ÉTYMOL. ET HIST. − 1. 1906 « action de banaliser » (Gide, Renoncement au Voyage dans
Œuvres, éd. Martin-Chauffier, t. 4, p. 284 : parmi l'effroyable quelconque de sa patiente banalisation); 2. 1950 ch. de fer, supra ex. 2.
1 dér. de banaliser* étymol. 1; suff. -ation (-tion*); 2 formé sur le rad. de banalité étymol. 3; suffixation -iser* et -tion*. STAT. − Fréq. abs. littér. : 1. BBG. − Giraud-Pamart 1971. |