| BALLOTE, subst. fém. BOT. Plante herbacée, vivace, appartenant à la famille des labiées dont certaines espèces ont des vertus thérapeutiques. ♦ Ballotte noire, ballote cotonneuse, laineuse. Synon. de marrube noir ou pétiole ou fétide. Prononc. et Orth. : [balɔt]. Ac. 1798, 1835 et Ac. Compl. 1842 écrivent ballotte avec 2 t. Cf. aussi Fér. 1768, Besch. c845 et Littré qui consacre encore une vedette à cette forme qu'il londamne. À partir de l'éd. de 1878, Ac. écrit le mot avec un seul t (ballote) suivie par Guérin 1892, Nouv. Lar. ill., DG, Pt Lar. 1906, Rob., Quillet 1965. En ce qui concerne les dict. techn. on relève ballotte dans Privat-Foc. 1870, ballote dans Nysten 1824, Littré-Rob. 1865 et Lar. méd. 1970. Homon. : ballotte. Étymol. et Hist. 1545 bot. (G. Guéroult, Hist. des plantes, 117 d'apr. Delboulle dans R. Hist. litt. Fr., t. 4, p. 133 : Ballote, que les autres nomment marrubin noir) − 1572, J. des Moulins, ibid.; figure dans les dict. dep. Fur. 1701. Empr. au lat. ballōtē
« id. » (Pline, Nat., 27, 54 dans TLL s.v., 1703, 2), transcr. du gr. β
α
λ
λ
ω
τ
η
́ « id. » (Dioscoride, 3, 117 dans Bailly). BBG. − Lammens 1890, p. 261. |