| BÉRYL, BÉRIL, subst. masc. MINÉR. Métasilicate de béryllium et d'aluminium dont les variétés transparentes et colorées constituent des pierres précieuses : Pour lui [Dr. Johannès], l'améthyste guérit bien l'ivresse, mais surtout l'ivresse morale, l'orgueil; le rubis enraye les entraînements génésiques, le béryl fortifie la volonté, le saphir élève les pensées vers Dieu.
Huysmans, Là-bas,t. 2, 1895, p. 216. Prononc. et Orth. : [beʀil]. Var. graph. béril. Autre forme du mot : béricle (Ac. Compl. 1842, Lar. 20e, Guérin 1892, Nouv. Lar. ill., Lar. 20e, Lar. encyclop., Quillet 1965). Étymol. et Hist. 1125 beril « pierre précieuse » (Marbode, Lapidaire, éd. Beckmann, 111 dans T.-L. : Beril est en Inde trovee, E par sis angles est formee); xiies. bericle (Lai du Cor, éd. Wulff, 39, ibid. : Li cors esteit d'ivoire Entailliez de trifoire. Pieres i ont assises Qui en l'or furent mises) : bericles e sardoines E riches calcedoines; 1606 béryl (Nicot). Empr. au lat. beryllus (Maecenas, Carm. frg. 1, 2 dans TLL s.v., 1930, 15), empr. au gr. β
η
́
ρ
υ
λ
λ
ο
ς; pour la forme bericle v. besicles. Fréq. abs. littér. : 10. |