| AÏAUT, AILHAUT, subst. masc. BOT. Nom vulgaire du narcisse des prés ou pseudo-narcisse : « Mes idées, mes principes, disait M. ne conviennent pas à tout le monde : c'est comme les poudres d'ailhaut et certaines drogues qui ont fait grand tort à des tempéraments faibles et ont été très profitables à des gens robustes. »
Chamfort, Caractères et anecdotes,1794, p. 92. Prononc. ET ORTH. − 1. Forme phon. − Seule transcription ds Littré : a-iô. 2. Dér. et composés : cf. ail. 3. Forme graph. − Quillet 1965 enregistre : aiaut ou aiault. − Rem. Besch. 1845 écrit aïaut, Lar. 19eaïaut sans tréma sur i. Littré précise, s.v. aïaut : ,,Ce nom de plante serait mieux écrit, d'après M. Baudry, aillaut, à cause de la ressemblance de port de ces plantes avec quelques alliacées. Notez aussi qu'il y a des noms propres Aillaut, Aillaud, et que Brébisson, dans sa Flore de Normandie, écrit aillot le nom normand de l'allium vineola, dont les feuilles sont analogues.`` Guérin 1892 admet aïaut ou aillaut, Nouv. Lar. ill., aïaut ou aiault. Pour la forme ailhaut, cf. ex. sém. Étymol. ET HIST. − 1794, supra.
Mot du Centre (cf. aillau, aillou « muscari à toupet, ail sauvage » ds Jaub. t. 1 1855, dér. d'ail* à cause de la forme du bulbe). |