| AVINAGE, subst. masc. A.− VITIC. Action d'aviner, d'imbiber de vin les fûts destinés à en contenir. L'avinage des cuves (Lar. 19e), des tonneaux, des barriques (Lar. encyclop.). B.− P. anal., TEINTURE. ,,Sorte de teinture de couleur vineuse, donnée par le bois d'Inde`` (Guérin 1892). Rem. Ce sens n'est pas enregistré ds les dict. du xxes., qui ne connaissent que sporadiquement le premier. PRONONC. − Seule transcr. ds Littré : a-vi-na-j'. ÉTYMOL. ET HIST. − 1. 1723 « sorte de teinture » (Arrêt du Conseil, 19 janv. ds Littré : Teindre cette espèce d'étoffe [une étamine mal tissue] avec une eau ou teinture de bois d'Inde qu'ils [les marchands] nomment avinage, et par cette voie frauduleuse ils trompent le public); 2. 1853 (La Châtre : Avinage [...] Action d'aviner. Le broc est le vaisseau le plus commode pour l'avinage, l'avillage ou le remplissage des tonneaux − Rozier −).
Dér. du rad. de aviner*; suff. -age*. |