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AVICULE, subst. fém.
I.− ZOOL. (conchyliologie). Mollusque ostracé, dimyaire, acéphale de petite taille, dont la coquille ressemble à une queue d'oiseau qui fournit les perles et la nacre des perles. Avicule perlière (dans la mer Rouge); avicule aronde (dans la Méditerranée) :
1. Les avicules sont des coquilles singulières, dont le bord supérieur, dans un assez grand nombre d'espèces, se prolonge en une sorte de queue assez grêle, plus ou moins longue, entièrement détachée, de sorte que, les valves étant entr'ouvertes, la coquille offre la représentation assez grossière d'un oiseau qui vole. Deshayes (Lar. 19e,1866).
II.− P. ext., ORNITH. [À cause de la ressemblance de la coquille avec une queue d'hirondelle] ,,Nom que l'on a proposé à celui d'oiseau-mouche, pour désigner le plus petit des êtres ailés`` (Besch. 1845).
− P. anal., AVIAT. Petit aéronef :
2 L'avicule emportant uniquement son aéronaute, véritable youyou de l'air, doit théoriquement, au moins, précéder la vaste aéronef à plusieurs rangs de nacelles suspendues sous elle, comme une file de wagons rangés derrière leur remorqueur de fer... La Landelle, Aviat.,note préliminaire, 1863, p. 177 (Guilb. Aviat. 1965).
PRONONC. ET ORTH. − Dernière transcr. ds DG : à-vi-kul. Nouv. Lar. ill. ainsi que Lar. encyclop. écrivent avicule ou avicula. DG rappelle que son anc. nom est aronde. Cf. aussi Ac. 1878 qui, s.v. avicule renvoie à aronde.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1803 zool. (Boiste). Empr. au lat. avicula « petit oiseau » (Varron, Ling., 8, 79 ds TLL s.v., 1421, 79) parce que la forme de ce mollusque rappelle une queue d'oiseau.
STAT. − Fréq. abs. littér. : 1.
BBG. − Baudr. Pêches 1827. − Bouillet 1859. − Darm. 1877, p. 178. − Guilb. Aviat. 1965. − Littré-Robin 1865. − Mots rares 1965. − Privat-Foc. 1870.