| AVELANÈDE, subst. fém. BOT. et COMM. Cupule qui entoure la base des glands du chêne velani employée dans le tannage des cuirs et la teinture. Synon. velanède (Littré) :Les avelanèdes servent, dans quelques pays, pour passer les cuirs.
Ac.1835, 1878. Rem. Attesté ds la plupart des dict. gén. du xixes. et ds Quillet 1965. PRONONC. ET ORTH. − Dernière transcr. ds Passy 1914 : avlanε
ˑd. Littré écrit avelanède ou velanède. Guérin 1892 s.v. avelanède renvoie à vélanède, DG à velanède. Nouv. Lar. ill., s.v. avelanède, souligne : ,,on dit aussi velanède``. ÉTYMOL. ET HIST. − 1679 avelanède (Savary, Le parfait négociant d'apr. FEW t. 20 s.v. balanidi, col. 20a); 1721 (Id., op. cit., 8eéd. : l'avélanède est la cosse du gland de chêne, c'est ce petit vase qui est au haut du gland).
Forme agglutinée pour la velanède*, « cupule du chêne velani » (chêne d'Orient empl. pour le tannage des cuirs) formé sur le gr. médiév. β
α
λ
α
ν
ι
́
δ
ι « gland » (Fouché, p. 589). BBG. − Bouillet 1859. − Brard 1838. − Chesn. 1857. − Comm. t. 1 1837. − Duval 1959. − Lar. comm. 1930. − Littré-Robin 1865. − Mots rares 1965. − Privat-Foc. 1870. |